jeudi 27 novembre 2008

Mes années lycées

Je me souviens que lorsque j'étais étudiant, j'ai été interné pendant 3 ans (enfin, en internat je veux dire). J'y ai passé de supers moments, très fort et chaleureux. J'ai adoré mes années lycées. Nous étions tous une vraie famille. Le pire, c'était dans ma classe de terminale. Il régnait une réelle complicité entre ces 17 élèves que nous étions. Quelqu'un faisait une réplique et c'est le voisin qui la terminait. Nous avions également une forte complicité avec nos professeurs.

J'ai fais un bac scientifique dans un lycée agricole (car nous avions une option biologie écologie, qui se pratique que dans ces lycées, un peu méconnue du grand public). Cet environnement était totalement différent des autres établissements. J'ai bcp appris dans mon lycée, bien plus qu'un savoir et qu'un savoir faire, mais un savoir être. Tant du niveau du personnel encadrant, du corps enseignant que des cuisiniers, agents de nettoyage, etc ... nous avions tous le respect, et le bon esprit en tête. Chacun avait son rôle à jouer. A la fin de mon année scolaire de terminale, il était venu le temps où nous allions tous se quitter. Nous, qui nous nous sommes vu matin, midi, après midi, soir et nuit, nous allions nous séparer pour de vrai. L'un part sur Paris, l'autre sur Lyon, l'autre à Monluçon, l'autre ... J'avais un réel coup de blues. Se retrouver seul du jour au lendemain n'est pas très drôle. J'avais donc demandé à chacun de m'écrire un mot sur un cahier. Et maintenant, quand parfois j'ai un coup de cafard, je ressors ce cahier, je relis ces mots sympathiques et souris en mémoire du bon vieux temps. Mes amis, je les vois toujours !!! et heureusement. J'étais encore avec eux ce we dernier. Nous nous voyons de moins en moins car nous travaillons sur différents lieux géographiques, nous avons une copine ou un copain, nous avons un ou des enfants, nous avons également notre famille et belle famille à rendre visite, nous avons notre vie de famille à vivre, nous avons bcp de choses à faire. Mais nous nous voyons toujours !!!

mercredi 26 novembre 2008

C'est pas gay

Aujourd'hui, je me suis rendu à un enterrement. Celui du papa de Vladimir. C'est un de mes proches collègues, qui fait partit de l'équipe encadrante (nous sommes 7 et nous formons une très bonne équipe soudée). Ça s'est produit dans son jardin. Rupture d'anévrisme, ça ne pardonne pas. Ça faisait seulement 4 ans qu'il était en retraite. C'est dans les moments où l'on s'y attend le moins que ça fait le plus de mal. Ceci me conforte dans mon avis où je pense qu'il faut profiter de la vie. Vivre l'instant présent, profiter de chaque moment. Se détacher du passé et ne pas trop espérer du futur. VIVRE

En fait, nous n'avons pas assisté à la cérémonie. Nous nous sommes rendus à l'église, nous avons déposé la gerbe, nous avons salué notre Vladimir, puis ensuite, nous avons préféré nous retirer. Nous avons constaté qu'il était avec sa famille proche. Puis je me suis souvenus, qu'une fois, il m'avait donné son avis sur ce sujet : rester seul avec sa famille, ce qui est normal. Nous ne savions donc pas vraiment comment faire, chaque personne vit ces moments de façons différentes.

Pour ma part, je me souviens de l'enterrement de mon grand père, j'avais 16 ans. J'en avais beaucoup souffert, c'était mon papi préféré. Il habitait à 5 min de chez mes parents, c'est pour vous dire que je lui rendais visite quotidiennement. Il était intelligent et sacrément intéressant. C'était un vrai sage pour moi. J'écoutais de très près ses conseils. Il m'a beaucoup appris. Il est partis très vite, trop vite. Il n'a pas eu la chance de souffler ses 80 bougies, à quelques mois près. Un bon bout de chemin déjà parcouru me diriez vous. J'ai déprimé à la suite de cet épisode, suivie de crises de spasmophilie. Le médecin m'a fait comprendre que ceci était la logique des choses : un être s'éteint, un être s'éveille. J'ai mis pas mal de temps pour faire ce deuil.


J'avais écris un texte pour la cérémonie, pour lui dire au revoir à ma façon. Je n'ai pas eu le courage de le lire tellement je pleurais devant ce cercueil. De mémoire, en voici quelques extraits :

Papi, toi qui est si gentil.
Tu resteras toujours dans notre mémoire avec ta casquette et ta cigarette
Ta joie de vivre et ta bonne humeur étaient appréciées par beaucoup.
Tu as été pour tes petits enfants un papi comme il se doit,
Tu les a gâté d'amour et de joie
Tu resteras toujours dans nos coeurs gravés de désespoir et de tristesse.
Papi, saches que nous t'aimons tous,
Et que tu resteras toujours dans nos coeurs.

mardi 25 novembre 2008

Une naine, une vieille, un jeune homme

Je suis là, sur le quai B, à attendre le train de 15h22. Je suis en avance. Je regarde machinalement sur les rails devant moi et m'en approche le plus possible pour regarder dans ce renfoncement. Je suis choqué d'apercevoir un amas de mégots. Ils sont empilés les uns sur les autre, de façon aléatoire. Mais en regardant globalement, ces déchets décrivent une grande ligne jaune et blanche parallèle au quai. A cet instant, je me retourne vers une petite dame, la trentaine, qui enfume son entourage. Je l'espionne. Il ne lui reste plus que quelques bouffées de nicotines. J'attends avec impatience cette dernière inspiration et je l'observe plus attentivement. J'attends le geste qu'elle fera. Je me suis jeté sur elle, car c'était la première dans mon champ de vision, mais je suis sur que j'aurai pu avoir d'autres choix. Elle prend cette cigarette et la retire de sa bouche . Elle ne choisira pas de la jeter sur les rails, non, elle préférera la jeter au sol et de l'écraser par deux coups de va et vient avec sa chaussure (de pointure 38). Je tourne ma tête tout autour de moi. Juste devant mes yeux, à 3m de nous, je vois ce cendrier. Un grand et gros cendrier avec une immense inscription au dessus de lui, incitant à la propreté de la gare. Je refixe cette demoiselle (ou dame), et lui lance :"Excusez moi, je crois que vous 'n'avez pas vue le cendrier derrière vous?". Non, je n'ai pas eu le courage. Je ne sais pas et ne saurai pas si elle m'aurait écouter ou plutôt si elle m'aurait jeter un "Connard, qu'est ce que ça peut te foutre?".


Je rentre dans le wagon puis je choisis un compartiment où il reste plusieurs places assises. Je lance un timide bonjour que personne ne relèvera. Je me console en me disant que la vieille contre la vitre ne m'a pas entendu, tout comme ce jeune homme, qui est trop occupé avec ses écouteurs sur ses oreilles. Viendront également nous tenir compagnie, un couple de randonneurs, assez souriants, qui s'assoient en face de la vieille. Son visage dur, sec, sans expression de douceur, sans le moindre sourire, sans le moindre contacts me glace. A coté d'elle, une mamie au broching parfait vient s'installer tranquillement. Elle apporte avec elle une grosse valise, que le jeune homme lui proposera gentillment de monter au porte bagage. Cette mamie m'a l'air chaleureuse, conviviale, à l'opposée de sa voisine. A ma droite, une charmante demoiselle ne fera que textoter durant le voyage et tenter de trouver un pseudo sommeil. Il reste une place vide devant moi. Ceci me permet d'étendre mes jambes (je suis sur que le grand jeune home doit m'envier). Je n'aime pas les wagons avec des compartiments, car nous n'avons pas beaucoup d'intimité. Est ce que ceci est censé favoriser une communication? De plus, je suis sur qu'il tient moins de places assises dans un wagon à compartiments que dans une voiture avec seulement des sièges.

Mamie lit Femme actuelle. Quant à moi, je regrette de ne pas avoir pris de lecture. J'écoute de la musique et écris ces quelques lignes sur un bloc note improvisé. Pourquoi la vieille tire t-elle cette tronche? Son mari est peut être décédé, ou alors elle n'en a jamais connu, ou bien alors elle est peut être atteinte d'une maladie grave, ou alors ... Beaucoup de raisons, mais cette vieille souffre depuis très très longtemps, car son visage n'inspire vraiment pas la joie de vivre. Le paysage défile : des prés, des arbres tout nus, des champs, encore des prés, ... Lorsque nous nous arrêtons dans les gares, il règne un silence!!! Seule la musique du jeune homme le rompt, à tel point que sa musique couvre la mienne. Il écoute du hard rock et bat le rythme avec son pied.

C'est amusant de se retrouver avec 6 inconnus, assis pendant quelques heures. Combien de temps faudra t il pour que quelqu'un tente de rompre ce silence? Si nous étions enfermés tous les 7 pendants 24h, qui parlerait le premier? Et pour quoi dire? Mamie fait ses mots fléchés. La vieille part pour discuter au téléphone. Et moi je descend du train, le voyage est terminé.

lundi 24 novembre 2008

une chambre où j'ai couché

Une chambre d'enfant
Je devais avoir 8 ans environ. J'étais dans mon petit lit simple d'enfant. En pleine nuit noire, j'avais peur que quelqu'un sorte du dessous de mon lit. J'avais cette peur que quelque chose vienne me faire du mal. Pour atteindre mon lit, je faisais un grand bon. Ainsi, si quelqu'un se cachait sous mon lit, il ne pouvait pas m'attraper la jambe. Mais pourquoi toute cette peur? Je n'étais pas seul dans la maison, mais bien seul dans ma chambre. Je me disais même comment je ferai quand je serai plus grand seul dans un appartement. Je me disais, que je ne pourrai pas surmonter cette peur du noir. Je me souviens également de cette angoisse que j'avais lorsque sous mes draps j'entendais mon père crier, hurler, dans la pièce d'à côté. Mon père faisait des rêves la nuit ou plutôt des cauchemars très expressifs. Il criait et il bougeait terriblement. Sa lampe de chevet est tombée déjà plusieurs fois ainsi que son radio réveil. Mais le pire c'est que parfois, il s'agrippait à ma mère et lui donnait des petits coups, malgré lui. Dans ces moments là, nous ne pouvions le réveiller. Ma mère s'éclipsait comme elle pouvait. Le lendemain matin, il ne souvenait de rien.




Une chambre d'ado :
J'ai eu la chance chez mes parents d'avoir une chambre rien que pour moi. Lorsque ma soeur a quitté la maison pour voler de ses problèmes ailes, j'ai hérité de cette deuxième pièce où j'y ai aménagé mon bureau. Je disposais donc d'une grande chambre plus d'un bureau où ma batterie occupait une place importante. Dans ma chambre, était disposé mon lit deux places. Mon lit sur lequel Anne Laure a passé plusieurs nuits, durant ces 5 ans. Mes parents me l'ont acheté quelques mois après que je leur ai présenté mon amiE.

Ce lit existe toujours. Cette chambre d'ado existe toujours. Désormais, elle abrite une batterie en kit, un grand bureau qui prend bcp de place, un autre bureau sur lequel est entassé mes platines laser, K7, et tuner, un meuble dans lequel est classé tous mes papiers que je n'arrive pas à me débarrasser. Cette chambre n'est plus une chambre. C'est une pièce avec un lit et bcp de bordels. Ma deuxième pièce, je l'ai laissé à ma tante qui vit chez mes parents depuis que mes grands parents vivent en maison de retraite. Elle s'appelle Annabelle. Elle est née avec la trisomie 21. La semaine, elle travaille et vit dans un Foyer d'Accueil Spécialisé pour handicapés. Et les we, elle les passe chez mes parents. Ma mère souhaiterait que ma chambre redevienne "une vraie chambre" mais, ceci implique de faire du tri, et de JETER !!! Je n'aime pas cela, il est toujours difficile de faire partir ses souvenirs.



Une chambre de ?????
C'est un placard. Il tient juste un lit. En vérité, c'est une alcôve, comme on en trouve bcp dans les appartements lyonnais. Mais c'est une alcôve qui peut se fermer par deux grandes portes. Dans ce lit, pas de présence féminine.


Ma chambre, mon placard :

Dans un lit froid, je me glisse,
Dans des bras chauds, je me blottis.
Mon corps contre le sien, je resterai jusqu'à demain.
Ma main contre son sein, englobe un air coquin.
Des hommes sont passés, des animaux ont baisés.
Des peurs ont duré, des fantômes sont passés
Des joies ont crié, des yeux ont pleuré.


Billet inspiré du devoir de R.

samedi 22 novembre 2008

"Sauves toi pas, j'ai pas la gale!!!"

Mercredi 19 novembre 2008 10h30

Je sens que quelque chose vibre dans ma poche, ce ne doit pas être mon gode car je ne l'emmène jamais au travail (pour dire vrai, je n'ai jamais touché un gode de ma vie ... ). Je pense que ce doit être mon téléphone portable. Je suis en pleine réunion, je le laisse donc me chatouiller. Il est 12h30 lorsque j'écoute le message qu'on m'a laissé, un truc du genre "Salut, c'est R (par le R de Calyste, mais un autre air). J'espère que tu vas bien. Pourrais tu me rappeler dés que possible STP, mais ne t'inquiète pas, ce n'est pas grave. @ plus tard". J'adore toujours ces petites phrases du genre "Ne t'inquiète pas...", c'est souvent dans ces cas là qu'il faut s'inquiéter. Je téléphone de suite à mon très cher R, qui ne répond pas à son tour. Je laisse un message sur sa boite vocale, et il ne tarde pas à me rappeler. "Voilà, avant toi, j'avais rencontré un mec, une semaine auparavant et il m'a refilé la gale...."

OK, j'en prends note. Je demande quelques explications sur la contamination, le traitement, etc . Pour sa part, il a des démangeaisons, surtout la nuit, et me dit que le traitement est hyper contraignant. Ni une ni deux, je fonce sur mon ordinateur et ne termine même pas mon repas. Et là, je vois tout ce qui se raconte : la contamination assez facile (nous avions dormis 5 fois ensemble), le temps d'incubation, le traitement (laver à plus de 60° les draps, les rideaux, les moquettes, les sièges de voitures, tous les habits, traiter toute la famille, etc ...).

Après m'être renseigné sur cette maladie, je le rappelle pour avoir plus d'informations concernant sa date de démangeaisons, sa date de contamination, etc. Je pointe toutes ces dates sur mon calendrier. Je réalise quelques calculs (pas très savants) pour savoir si oui ou non j'ai la chance d'héberger ces fameux parasites appelés sarcoptes. Après quelques probabilités et statistiques, j'en déduis que le potentiel de chances est assez élevé. Mais bon, je suis un grand garçon, responsable, donc j'assume!!! Mon problème c'est que j'espère n'avoir contaminé personne, surtout mon neveu ...

Je passe voir ma pharmacienne, qui va me conseiller pendant au moins 20 min. Je lui avais demandé un traitement préventif en attendant de consulter mon médecin le lendemain, mais elle ne sait pas trop. Le traitement qu'elle pourrait me donner, pourrait fausser le test du médecin. Nous en restons là, je ne suis plus à un jour prêt.

Le soir, il est prévu que je rencontre D et Q. Ces derniers temps, nous faisons des parties de Risk (jeu de stratégies). Et ce soir, nous avons RDV chez D. Ceci tombe bien car il est pharmacien (enfin encore étudiant). C'est Q qui vient me chercher. Nous avons dormis de nombreuses fois ensemble, ces derniers temps, nous sommes de plus en plus proches. Je le connais depuis début août. Je lui annonce donc la bonne nouvelle en montant dans sa voiture. Il saute de joie et me fait des gros bisous pour me remercier. (boutade ....) Bref, une fois chez D, nous lui parlons de tout ceci, et au fond, nous nous disons que ce n'est pas si grave. C'est un peu semblable aux poux. Rien de méchant à part les fortes démangeaisons. Mais le plus dur c'est de s'en débarrasser. D sort ses cours et confirme ce que j'ai eu l'occasion de lire sur internet. Il nous ausculte rapidement et pense que nous ne devrions pas nous inquiéter tant que ça. Q, D et moi sommes assis sur le canapé. Nous conseillons à D de désinfecter celui ci après notre départ, avec le spray que Monsieur le pharmacien possède déjà.

Vers minuit, F, le copain de D, rentre (d'une sortie emmerdante avec ses collègues), et ne comprend pas notre petit sourire dans le coin, quand Q fait semblant de se gratter son corps .... F est un hypocondriaque. Q et moi partons en imaginant la scène de ménage par notre faute /par la mienne. Q me raccompagne et décide tout de même de rester dormir chez moi. Je lui en dissuade, mais au final, si je l'ai, lui aussi... Q n'est pas rancunier!! lol


Jeudi 20 novembre :

RDV chez le médecin. Une très gentille dame, assez forte mais très marrante, énergique et dynamique. Je lui raconte ma petite histoire qui l'a fait rire. C'est la deuxième fois que je la rencontre. Elle est très confiante. Si j'étais infecté, je devrais "normalement" avoir les premiers symptômes, mais rien, ouf !!!! pas de galeries souterraines, pas de démangeaisons, pas de rougeurs, pas de gale !!!! Ne pas crier victoire trop vite!!! J'ai préféré qu'elle me prescrive tout de même un désinfectant, que Q et moi allons appliquer. En partant, elle me serre la main, et après m'avoir fait une petite boutade, elle me touche le torse avec sa main, tellement elle est sympathique. Je lui dis, "Faites attention je peux être contagieux" et elle rigole, car elle me voit flipper. D'un coté, qu'elle me touche ainsi m'a rassuré. Pour moi la gale, c'était une maladie qu'on devait fuir à grands pas. Je ne connaissais pas vraiment cette maladie, mais la réputation qu'on en faisait, me terrifiait. De plus, j'imaginais cette maladie éradiquée ... J'avais surtout peur d'avoir transmis cette gale à mon entourage, mais en discutant avec mon médecin, celle-ci m'a bien rassuré. Elle m'a tout de même demandé où j'ai pu rencontrer "ce genre de personnes". Tout penaud, je réponds : "dans un sauna gay ... " (encore une nouvelle raison de ne plus le fréquenter - mais ai je oublié consciemment ou involontairement cet interdit dans mon précédent billet?)


Je cours à la pharmacie avant la fermeture pour acheter la lotion désinfectante à appliquer au pinceau sur toute la partie du corps et une bombe de spray pour désinfecter mon appartement. Q est venu dormir pour que nous nous désinfections ensemble, mais après lecture des différentes potions magique, je m'aperçois, que nous devons attendre 12h avant de dormir dans la literie traitée. Donc, nous nous organisons pour réaliser la TOTALE désinfection le lendemain matin. Apparemment, nous nous traiterons pour rien, mais mieux vaut prévenir que guérir.


Je croise les doigts pour espérer ne pas être contaminé et surtout de ne pas l'avoir propagée. Sauves toi pas, j'ai pas/plus la gale!!! Phrase si banale, mais parfois si réaliste...

vendredi 21 novembre 2008

Mes interdits

*Tu ne laisseras plus d'inconnu seul dans ton appartement
Il arrive parfois, lorsque j'ai fais une bonne rencontre de ramener quelqu'un dans mon lit. Mais le matin, il est l'heure de partir travailler. En général, je propose à mon compagnon de la nuit de rester dormir un peu et de claquer la porte en partant, alors que moi je suis déjà partis depuis longtemps.


*Tu ne donneras plus ton numéro de carte de crédit à quelqu'un que tu ne connais pas assez pour cela
Des rencontres, j'en ai fais. Des connaissances, j'en ai eu. Il est arrivé qu'une personne me demande de lui payer son billet d'avion, car il ne pouvait pas le faire avec sa propre carte. Il ne pouvait pas le demander à ses parents car ils leur avaient menti sur sa destination et le billet au prix super top ne pouvait pas attendre bien entendu. S a donc donné son n° de carte de crédit avec les 3 chiffres de derrière. Je connaissais un peu K. Un garçon sérieux et droit. Il m'a remboursé, tout s'est bien passé, mais avec du recul, je me dis, que je ne le connaissais pas ... ah la la ... quel irresponsable je suis parfois


*Tu ne paieras plus les notes dans les cafés des gens que tu rencontres pour la première fois, chacun sa part, car il n'y a jamais de deuxième fois

Un tchat sur Resog, un RDV dans un bar. La note est pour moi. Je ne sais pas, c'est plus fort que moi, je n'aime pas faire les comptes exacts. Je pars du principe que c'est chacun son tour. Seulement, je me rends compte qu'il n'y a souvent qu'une première fois et que mon porte monnaie se vide...



*Tu ne signeras plus de documents sans avoir pris une réflexion objective et dans un temps nécessaire à une bonne réflexion

Cf. mon billet sur Directe Energie ...


*Tu ne laisseras plus ton numéro de téléphone à quelqu'un que tu trouves sympathique dés les premières paroles

j'etais assis au bar de mon sauna favoris avec un ami. A un moment nous avons discuté avec notre voisin. Quelqu'un d'agrable et très sociable -du moins au premier abord-. Il me dit qu'il pratique le patin à glace. Je lui raconte donc que je fais du roller et que je souhaite depuis longtemps faire du patin à glace (car la force de frottement est beacoup moins forte, donc plus de vitesse, plus de sensation, etc ...). Je lui laisse mon n° pour qu'on s'organise une sortie patin. Mais juste ceci, s'en aucune arrière pensée, et les choses étaient claires entre lui et moi. Et voilà que ce mec m'appelle tous les jours pendant 1h minimum pour me raconter sa vie. Heureursement, j'arrive à mettre le haut parleur de mon téléphone et à vaquer à mes occupations en répondant des "oui, non, peut être".



*Tu ne mélanges plus ta vie sexuelle et professionnelle
Cf. Billet "au fond de la cave "

*Tu ne coucheras plus avec un inconnu
no comment


*Tu ne romperas pas une relation d'une semaine par SMS mais tu auras le courage de téléphoner ou alors tu ne commenceras plus de relation sans avoir réfléchie !!!

Des débuts de relations, j'en ai parfois... Désormais, je crois qu'il faut que je mette les choses au clair dés le départ. Si on se revoit, ce n'est pas pour une relation sentimentale. Ca peut etre amicale ou sexuelle .... car en ce moment je n'arrive plus à m'engager. Et comme je n'aime pas faire du mal, je n'ai pas le courage de téléphoner ou de rencontrer la personne pour lui dire ceci.


*Tu ne t'enflemeras plus dés ta première rencontre


*Tu ne feras plus de sodomie sans protection, sans avoir une relation stable et durable

euh, oui.... c'est à dire que ... comment dire?? J'ai fais cela 3 fois dans ma vie .... La première fois c'était lorsuqe j'étais jeune et ignorant, à mon arrivée sur Lyon. La deuxième fois, il y a 3 mois lorsque j'avais un amant régulier (je dois dire que j'ai eu beaucoup de plaisir avec Kevin, passer des nuits entières et régulières dans ses bras ou dans autre chose .... Il faudra que je vous parle de lui). Et la 3ème fois, un plan avec un jeune mec très très excitant, où la capote n'a pu être mise dans cette précipitation ...

*Tu ne feras plus du roller sans un minimum de protections

Je crois que c'est ce que je respecterai le moins. Mais le minimum, ce sont les protections des mains (car comme dirait J, qui va venir te la tenir pour aller aux toilettes, quand tes mains seront de la chaire à saucisse???)

*Tu ne conduiras plus ta voiture en ayant bu de l'alcool

Je n'ai jamais été ivre en conduisant, mais parfois avec la dose supérieur au taux autorisé ...



*Tu ne te feras plus marcher sur les pieds, mais se faire respecter tout comme tu repsectes autrui

Il faut que j'apprenne à savoir dire non. Mais je trouve que j'ai fais d'énormes progrès depuis ces dernières années.


*Tu ne vivras plus en ayant en tête "ils se paxèrent et eurent de nombreux enfants"

La vie normale n'est plus faite pour moi. Je sais que désormais, je ne dois plus attendre l'homme de ma vie pour acheter NOTRE apprtement et que j'achèterai MON appartement. Je dois réfléchir autrement.



*Tu ne vivras plus en pensant que tu es comme les autres

je suis homo et je le resterai. Je suis différent du S. hétéro d'autrefois et je le resterai. Je suis seul et je le resterai?

mercredi 19 novembre 2008

La visite chez le Lyonnais

Dimanche 16 novembre 2008, 11h45, le téléphone sonne : "coucou, nous sommes en bas de chez toi". Je descends les ouvrir, car ils ont les mains bien chargés de matériels en tout genre pour faire les quelques petites réparations dans mon appartement : un lustre à rependre, un fil de téléphone à siliconer sur les plaintes, une hôte de cuisson à installer et quelques trous à boucher de "Map".


9h00 : je me lève du lit pour prendre une douche méritée et propose à Q qu'il peut encore rester dormir un peu. J'appelle mes parents histoires de connaître l'heure de leur arrivée. Après mon petit calcul effectué, j'en conclue qu'il me reste du temps. Ça tombe bien, car pas grand chose n'est prêt, mais tout est organisé.


10h30 : Q décide de partir. Je l'accompagne jsuqu'en bas de l'immeuble, pour faire les dernières courses nécessaires pour la préparation de mon menu :
- quiche salade (je maîtrise la quiche, la salade, la sauce, donc tout est OK pour l'entrée)
- boritos (premier essais, mais ça n'a pas l'air compliqué, car les galettes sont déjà prêtes et la sauce aussi. Il ne me reste qu'à préparer la viande hachée de boeuf, les tomates et le gruyère)
- le dessert : j'ai opté pour que maman l'apporte. J'ai eu raison, car j'ai pu manger une bonne mousse au chocolat.


Il est 15h30, le repas est terminé, les travaux sont exécutés, nous décidons de partir nous balader. Mes parents ne connaissent pas Lyon. Les deux fois où ils étaient venus (exceptés pour mes trois déménagements), nous avions eu l'occasion de faire le parc de la Tête d'or, le vieux Lyon en Vélo'v et Fourvière. Cette fois, je les emmène au centre ville. Pour ce faire, nous prenons le tramway et le rétro (= le métro, mon neveu avait un peu de mal avec ce mot, je ne sais pas pourquoi) qu'ils découvrent pour la première fois. Nous visitons bellecour, puis nous remontons toute la rue de la république. Je présente l'opéra sur la droite, l'hôtel de ville sur la gauche, l'Etoile Opéra également sur la droite (ah non, ça je ne me rappelle pas en avoir parlé, trop peur de croiser une folle venant me taper la bise - ouverture de l'aparté - mes parents savent pour mon homosexualité, mais ne m'ont jamais vu avec des gay, que ce soit des amis, ou mon copain. De plus, mes parents assument complètement l'homosexualité de leur fils, mais avec les folles, je crois qu'ils ont un peu de mal. Ils ne s'imaginent pas la moitié de ce que je vis sur Lyon, et bien heureusement pour eux... -fermeture de l'aparté -)

Après avoir prix moult photos, visiter le parc à l'intérieur des Beaux Arts, s'être promenés dans quelques charmantes petites rues lyonnaises, il était l'heure de faire demi tour et de regagner mon appartement pour les adieux. Mon neveu était tout content de revenir une fois de plus dans le métro puis dans le tramway. Lui qui avait peur des trains, était tout content d'avoir vaincue cette petite phobie. Il souhaitait venir en vacances chez son tonton à Lyon, mais il fallait que je vienne le chercher en voiture, mais désormais nous pourrons prendre la voie ferrée.

Papa, Maman, et Benoit, à très bientôt

mardi 18 novembre 2008

Un dimanche avec mon coiffeur

Nous nous sommes rencontrés dimanche, il y a 10 jours, au cours de l'après midi. Nous avons arpentés les rues de Lyon du Nord au Sud puis du Sud au Nord, avec une mi temps dans un troquet du coin. Pas beaucoup d'échanges, plate discussion, bref, début d'après midi ennuyeux. Je propose donc de marcher en direction de son appartement, histoire de le raccompagner chez lui, car il se trouve qu'il habite sur ma route .... Arrivée à hauteur de son appartement, il me propose gentillement de monter le visiter. Ce que j'accepte. Il ouvre la porte quand soudain je découvre un paysage indescriptible (mais je tente tout de même) : une montagne d'habits sales gise sur le sol, une montagne de vaisselles s'entasse dans l'évier, une montagne de cotons tiges usagés traînent sur l'évier de ce qu'on pourrait appeler une salle de bain, ... un lit sans drap, un pétard au fond de l'évier, bref, une truie n'y retrouverait pas ses petits. Il m'avait prévenu que son appartement n'était pas rangé, mais à ce point là ... je suis peut être méchant, mais tout de même. Je devais enjamber pour me déplacer à l'intérieur de ce 30 m². Du coup, je reste là, sans trop quoi faire. Il me propose de regarder un DVD. Je choisis parmi ses nombreux films : ce sera Mme Irma, un film comique avec Didier Bourdon. Évidement, le DVD ne se trouve pas dans la pochette, après 10 mins de recherche dans la pile des DVD en vrac, il le trouvera. Ensuite, il part à la recherche de sa télécommande qu'il trouvera sous son lit. Il me propose un verre de coca, je patiente juste 5 min histoire de rincer un verre trouvé sur le sol, et hop le voici.

Je me pose comme je peux sur le lit, après avoir enlevé une cigarette, une pièce de monnaie et un briquet pour visionner ce film. Bien sympathique, et bien plaisant. Pendant ce temps il en profitera pour se rouler pas un mais deux pètes qu'il fumera et m'enfumera. Il est inutile de dire que mes pulsions sexuelles n'étaient pas à leur comble. Le film terminé, je me dépêche de saisir l'occasion pour me sauver. Il est mignon, je le trouvais propre sur lui, il est beau gosse .... mais je suis partis. En descendant de l'immeuble, mes pulsions sexuelles se réveillent ... me voici dans la rue à la recherche d'un vélo'v. Une fois celui-ci trouvé, un dilemme se pose : rentrer dans mon chez moi ou partir à l'opposé? J'opte pour la deuxième solution qui me conduit tout droit au sauna!! Il est dimanche soir, beaucoup de monde. Ceci tombe bien, car pour une fois, je ne souhaite pas profiter des installations, mais bien des cabines. Je rencontre Gary, qui passera la nuit dans mes bras.


Saw

Vous connaissez ces épisodes?? Vous savez ces films avec pleins de rebondissements, de suspenses et beaucoup de sang ....

Le criminel met en place toute une série de jeux où l'un doit mourir pour que l'autre puisse survivre ou alors la victime elle même peut sortir de son piège en sacrifiant une partie de son corps.


Synopsis de Saw I :

Deux hommes, le docteur Gordon et David se réveillent enchaînés au mur d'une salle de bains. Ils ignorent où ils sont et ne se connaissent pas. Ils savent juste que l'un doit absolument tuer l'autre, sinon dans moins de 6 heures, ils mourront l'un comme l'autre. Voici l'une des situations imaginées par un machiavélique maître criminel qui impose à ses victimes des choix auxquels personne ne souhaite jamais être confronté un jour


et les suivants sont du même genre ...


Le billet de R sur le livre La Cicatrice m'a interpelé. Ce n'est pas tout à fait la même chose, mais lorsque je suis sortis de la salle du cinéma, après avoir vu le dernier épisode Saw V, je me suis demandé : "Pourquoi sommes nous intéressés par ce genre de film? Pourquoi venons nous voir une telle violence sur grand écran? Sommes nous névrosés? Avons nous quelque chose de mal au plus profond de nous?"


Lorsque j'ai vu pour la première fois un Saw, j'ai dû me cacher les yeux, tellement j'ai été surpris par ces images terrifiantes. C'est la première fois que je vois de tels films aussi fort!! Et pourquoi en redemander?


La partie n'est pas terminée, elle ne fait que commencer!

lundi 17 novembre 2008

Le marais Lyonnais

"Et toi? Tu traînes dans le milieu??" voici la fameuse question qu'on peut entendre lorsqu'on a 25 ans, voir moins, voir plus. Ce fameux ghetto. Ce fameux milieu gay, que beaucoup disent ne pas fréquenter. En arrivant de ma campagne, et surtout avec l'imagination d'un hétérosexuel, j'ai été fort surpris de découvrir que les lesbiennes et les gays ne soient pas réunis dans le même panier. Chacun chez soi. Le bar pour les filles et le/les bars pour les garçons. Et oui, car j'ai aussi remarqué, que les garçons disposent de saunas, de bars, de discothèques, de ... mais les filles, beaucoup moins. Encore une inégalité dans la parité?? Je disais : qu'en arrivant dans la grande ville, mis à part cette surprise, j'avais une soif de découvrir ce fameux milieu, ces fameux établissements décorés d'un drapeau arc en ciel (d'ailleurs j'en profite pour remercier mon ami hétéro Guillaume, pour m'avoir appris ce fameux logo .... et oui, je l'ai découvert tard dans mon adolescence). Quand je suis arrivé en ville, tout le monde a changé de trottoir, j'avais pas l'air viril, mais je faisais peur à voir. J'étais le campagnard qui débarquait dans le monde superficiel. J'étais à la fois content de découvrir cet univers et parfois honteux d'être traité ainsi, de ne pas avoir l'habillement adéquate, de ne pas avoir mis la super crème anti acnéique, de ne pas avoir mis le gel effet mouillant (pour les cheveux), ... bref, d'être moi même, moi le petit campagnard (comme j'ai pu l'entendre dire ... ).


Et bien je suis fier de venir d'où je viens. Certes, j'ai évolué, je me suis un peu gayétisé (ma salle de bain a vu grandir le nombre de crèmes, de produits qui rendent soit disant beau, ...) mais j'essaie de garder au maximum mon esprit campagnard, ma simplicité et ma sincérité. Je me suis gayétisé par la force des choses. Je voulais tellement croire au mot amour que j'ai finis par comprendre ou que l'on m'a fait comprendre, que pour trouver un homme, et bien, je devais devenir un métrosexuel!! Je n'en suis toujours pas un, mais je prends un peu plus soin de moi. On va dire le minimum vital pour rester jeune et gay!!! L'attirance physique ne fait pas tout, mais tout de même beaucoup. Nous sommes jugés en grande partie sur notre apparence, sur nos premiers mots, premiers gestes, premiers signaux d'intentions, ... bref, cela recèle d'une véritable communication. Le milieu gay me permet donc de faire des rencontres, mais surtout de pouvoir m'exprimer sans aucun regards, ni jugements de la part des hétérosexuels. Nous sommes différents de la majorité, donc nous avons le droit de faire des rencontres différemment. Notre mode de vie est différent. Je ne pense pas qu'il faut cultiver cette différence, si nous souhaitons être intégrés à part entière dans la société, mais la différence est bien là, il faut en être conscient.

J’oubliais un détail : dans le milieu, tout le monde se connaît, soit de vue, de connaissance, d’amitié, ou alors d’un plan, d’un café, d’un sauna, de Résog, de CityGay, … tout le monde sait tout sur tous, et tout le monde à coucher avec tout le monde !


Vous allez me dire que mon blog parle beaucoup de sex, d'homosexualité, de rencontres, de discussions de bistrots, mais je vous assure que ma vie ne se résume pas à cela. Enfin, c'est ce que je crois.

dimanche 16 novembre 2008

Le coiffeur

Mes cheveux poussent vite, très vite et sont très épais. Je ne prévois jamais d'aller chez le coiffeur, c'est à l'instant T où je veux m'y rendre, que je me prends en main. Ne prenant pas de RDV et ne recherchant pas un coiffeur hors de prix, il n'est pas toujours facile de trouver ... Je rentre donc dans le premier salon où le prix me convient et demande si une coupe homme est possible. En général on me répond oui. Juste patienter une petite demi heure et hop c'est à moi. Mais jusque là, je n'avais jamais trouvé le coiffeur avec le bon rapport qualité / coût / délai (et oui, je suis un gestionnaire avant tout ...). Je changeais donc de crémeries à chaque coupe. Mais depuis 5 mois je vais chez le même coiffeur. Tout d'abord pour le prix (15€, je ne pense pas qu'on puisse faire mieux) et puis pour la coupe de cheveux. Le coiffeur m'a conseillé une nouvelle coupe. Je lui donne carte blanche, il aime bien ceci, car me dit en général que les clients sont chiants, ils veulent la mèche comme ça, le dessus comme ceci, bla bla bla .... Mais n'ayant pas un goût à la mode, je préfère faire confiance "aux professionnels". La première fois, ce fut une surprise !!! Je me trouvais horrible, mais bon, c'était le jeu. Au final, mes copains m'ont trouvé plutôt jolis. Cette coupe était préférable à mes précédentes. Et à dire vrai, au fur et à mesure, j'aimais bien également. Nous sommes souvent hostiles au changement, il faut un certain temps d'adaptation. Et pourtant la résistance face au changement je connais bien ceci, car au boulot, je me bats souvent face à quelques personnes réfractaires de nouvelles méthodes et procédés. J'ai donc bien noté l'adresse de ce coiffeur pour y retourner. Le problème, c'est que c'est un salon sans RDV et les coiffeurs nous prennent à la chaîne, au fur et à mesure que l'on arrive. J'ai eu de la chance car la deuxième fois, je suis retombé sur le même. La quatrième également. Quant à la cinquième, voici la petite histoire :




J'attends patiemment mon tour. Il reste deux personnes devant moi. Un gay qui souhaite une crête, et une fille, assez pointilleuse d 'ailleurs. Alex, mon coiffeur, va la conseiller pendant 10 min pour savoir exactement ce qu'elle veut. Il l'emmène au bac, pour lui laver les cheveux. Une coiffeuse arrive et appelle le gay pour lui laver également les cheveux, puis c'est à mon tour. Nous sommes donc tous trois assis, les cheveux mouillés, prêts à être coiffés. Alex nous demande à tous les trois de venir et nous installe sur les différents postes de coiffures. Et à ma grande surprise, il vient vers moi et dit au deux autres que quelqu'un va arriver dans 5 min pour les coiffer. J'étais tout content, car une fois je m'étais fais coiffé par quelqu'un d'autre et le résultat n'était pas aussi bien habituellement. De plus, je le trouve assez mignon.




On discute de chose et d'autres, des discussions de coiffeur : le temps, où j'habite, etc. Et voilà qu'il me pose la question "et tu sors où?" ; "euh, c'est à dire que j'aime bien aller au DV1". Il est un peu surpris et me réponds "j'aime bien le DV1". Donc nous deux, avons compris qui nous étions. La conversation continue, lorsque qu'il me demande ce que je fais ce soir. Moi rien et lui également. Ma coupe est terminée, je vais payer à la caisse et à ma grande surprise, il me note son numéro de tel sur la facture .... Il n'y aura pas de billet intitulé "Au fond du salon de coiffure", mais sûrement un autre "un dimanche avec mon coiffeur".

samedi 15 novembre 2008

On s'était donné RDV sur la place, même jour, même heure

Comme chaque vendredi, j'ai RDV à 21h place Bellecour pour rouler du patins (différent de galocher) avec J et son/ses enfant(s). Cette fois ci, il y a même un supplément : ses deux gentils jeunes voisins. Comme à mon habitude j'arrive à 20h50 sachant que la rando roller ne commence pas avant 20h15 et que J n'arrive pas non plus avant les 20h05. Donc je tourne un peu sur cette grande place (occupée actuellement par quelques chapiteaux, pour je ne sais quelle cause), je me réchauffe (car il commence à faire froid), je me stoppe et attend patiemment, à l'aide de mon lecteur MP3 (qui ne me quitte pas lorsque je suis en roller/footing/vélo). C'est à ce moment là qu'un jeune homme s'approche de moi, pour savoir si j'aurai la gentillesse de répondre à son questionnaire concernant la pratique du roller. Ce que je fais avec plaisir. Quelques questions sur mes achats, sur ma pratique, etc. et hop le tour est joué. Entre temps, j'aperçois J et sa petite troupe, je lui fais des grands signes en me ridiculisant devant mon enquêteur, mais que neni, il ne me voit pas. Une fois le sondage terminé, je fonce en direction de J. Bisous, poignées de main, rebisous (et oui, il y avait une fille). J'apprends à ma grande surprise que ce soir, c'est une grande ballade avec un speed (c'est à dire que tu peux rouler très très vite, tu as la route pour toi tout seul) sur le parking de Décathlon (partenaire officiel de Génération Roller). Je me dis mince, je crois que ma soirée à La Chapelle va être compromise. Le coup de sifflet retentît (là j'en rajoute un peu, c'est juste un mec qui a lancé le plus fort possible en mettant ses mains en porte voix : "la ballade commence") et nous suivons tous l'ouvreur (la personne au gilet orange), c'est la personne que nous ne devons absolument pas dépasser. Devant le leader (autre terme pour signifier l'ouvreur), nous avons les voltigeurs, ce sont eux qui vont nous ouvrir la route. Les voltigeurs vont patiner sur la route non encore sécurisée et arrêtent les voitures, se placent aux feux et à chaque intersection. Les voltigeurs sont ensuite relayés par les signaleurs. Ceux ci restent à chque croisement pour bloquer la route jusqu'à ce que la rando entière soit passée, puis ils remontent toute la randonné (doubler environ 500 personnes en passant par la gauche et en lâchant "Serrez à droite SVP" - et oui, nous devons toujours laisser le couloir de gauche libre afin que les signaleurs puissent remonter toute la randonnée correctement) et prennent de nouveau la place d'un voltigeur. Vous comprenez donc qu'il faut une bonne endurance et un nombre de signaleurs important pour diminuer les allers retours. Cette ballade est vraiment bien encadrée. Je ferme l'aparté sur la partie technique de cette rando. Nous discutons à vive allure avec J. Il me raconte ses sorties de la semaine, ses petites rencontres, etc. ... Nous en profitons pour mater les beaux gosses que nous apercevons et de les commenter avec notre discrétion habituelle ... Suite à ce que je lui raconte il me donne la bonne idée d'écrire un billet sur les choses à ne plus faire (prochainement en ligne). Le temps passe vite. Nous arrivons à Décathlon Bron (12 km environ dans les pattes). Nous avons le droit à un ravitaillement (2 barres de céréales puis une bouteille d'eau chimique ... pas très bonne). Ensuite le fameux speed est lancé. Ceci me tente bien, car ça fait longtemps que je n'ai pas fait de vitesse. Nous devons faire 4 fois le tour du décathlon. Je me dis que je ferai deux tours, je dois m'économiser pour aller danser au beau milieu de tous ces garçons dans une heure ou deux. Cette fois, le vrai coup de sifflet retentit. On part tous assez vite (peut être un peu trop vite). Au début, nous sommes un peu tous réunis en groupe, mais quelques mètres plus tard les écarts commencent à se creuser petit à petit, la première échapée s'envole à vive allure. Le premier tour -de chauffe- me permet de repérer les éventuels trous et prendre connaissance du parcours. Au deuxième tour, les écarts se sont bien creusés. J'essaie de me faufiler derrière un rollerman pour profiter de son aspiration. Il a une vitesse régulière mais un peu rapide à mon goût (et surtout à ma condition physique). Je le suis tout de même car pour le moment je suis en pleine forme. J'aperçois une autre personne qui patine bien avec une cadence en dessous. Je décide donc de changer de partenaire et m'enfile derrière ces nouvelles fesses. Bien fermes, bien jolies sur Jean’S bleu qui lui va à ravi. J'aperçois J et JE² qui m'encouragent. Je trouve que J est bien prêt de la piste. Nous voici dans une descente, je quitte mon compagnon pour accélérer tout en contrôlant ma vitesse pour ne pas faire une sortie de route en bas de la descente, car le virage qui m'attend est très serré. Je croise mes rollers pour reprendre de la vitesse en plein virage, malgré la qualité médiocre du bitume. Une pancarte m'indique qu'il me reste 2 tours (reste 4 Km). Je continue jusqu'à hauteur de J et me stoppe sur le bas coté. Je m'étais dis que deux tours suffiront et puis honnêtement, je ne pense pas que j'aurai tenu à cette vitesse pendant les quatre tours. J'ai démarrer trop vite .... surévaluation de mes capacités. Je comprends mieux pourquoi J est aussi prêt des rollers, le paysage y est très agréable. Nous pouvons donc mieux commenter chaque rollerman en pleine action. Nous lançons quelques "Courage!!!" à haute voix ou alors des "Mmmm, intéressant" à voix basse. Une fois le speed terminé nous regagnons le centre du parking. Mon téléphone sonne, je réponds. Q m’indique que son restaurant s'éternise et qu'il ne sera pas prêt pour la soirée Délice Boys avant minuit. Je lui dis que ça m’arrange car moi aussi je serai en retard. Pendant ce temps là J est accosté par un charmant jeune homme qui cette fois souhaite réaliser un sondage sur la consommation de vin. Il m'appelle pour me faire la présentation. Nous échangeons quelques mots tous ensemble. J et moi échangeons quelques mots en langage plus ou moins codé pour nous dire qu'il est comme nous!!! Enfin, J me reprend : il est gay comme moi, car J n'est pas gay mais homo. La ballade reprend, nous regardons filer notre enquêteur, et là nous confirmons bien notre doute à son sujet, car toute sa féminité ressort bien dans son patinage ... Nous prenons la direction du retour. Je laisse J et JE² lorsque nous passons à proximité de leurs appartements. Je continue la rando pour la quitter quelques Km plus loin. En effet, ce soir, je n'avais pas le courage de rentrer jusqu'à Bellecour puis de revenir sur mes pas, pour rentrer at home. Q me rappelle, nous en concluons qu'il est trop tard pour sortir danser/draguer/matter/s'amuser. Au revoir La Chapelle, ma prière sera pour une prochaine fois.

vendredi 14 novembre 2008

Soirée tapette en perspective


Comme tout bon gay qui se respecte dans le milieu Lyonnais, je me dois d'aller à la soirée Délice Boys. (je ne me considère pas du milieu, mais dois je avouer que je le fréquente ...Cf. billet prochain sur le milieu gay lyonnais) Est ce utile de peindre le tableau?? Des p'tites folles, des mecs viriles, des torses dénudés, des torses nus, des T Shirt Marcel, des pantalons moulants, ... déambulent sur une music électro et se collent corps à corps pour mieux sentir la transpiration de tous ces p'tits mecs en chaleur !!!!
Que de soif de sex, de music, de rencontres (et plus si affinités, ou même sans ...). Voici le lieux ou MOI, je serai !!! lol
ah la la ... je me dis qu'il faut que je profite de m'amuser un peu avec mes amis, et d'admirer le paysage, pendant que j'ai encore l'âge!
Mais avant tout, j'ai une petite séance de chauffe : ma ballade de roller et ma soirée discussion avec J. Dimanche, j'ai mes parents qui viennent me rendre visite. La dernière fois qu'ils étaient venus, mis décembre 2007, je leur avais annoncé (tout du moins à ma maman), mon homosexualité. Que pourrais bien leur annoncer cette fois de tout aussi surprenant??? Je n'ai déjà pas encore répondu à la question concernant le repas ...
Bon WE !

Ménage à trois

La semaine dernière j'ai deux de mes amis (un couple homo), qui ont emménagé dans leur nouvel appartement au centre ville de Lyon. Je suis allé leur donner un coup de main pour porter cartons, plantes et compagnie (sachant que le plus gros avait été débarrassé par des Monsieurs Muslces spécialisés en déménagement). Et ce mardi, j'y suis retourné pour terminer tous les branchements informatiques/téléphone/TV ... Ce n'est pas que je sois un spécialiste en la matière, mais l'un est moins bon que moi et l'autre ne s'y intéresse pas du tout. Je n'ai pas réussi à connecter son ordinateur professionnel à la fameuse toile du net. Son système d'exploitation est tout en anglais, ainsi que toutes les protections de son entreprise, ... bref, nous avons décidé de voir ceci une autre fois, après un appel à l'ingénieur informaticien de sa boite(sûrement tout boutonneux avec des grosses lunettes, lol)

Nous sommes allés faire un tour à bricorama, le nouveau magasin vers Le Boulevard des Etats Unis. Quelle bande de chieurs!!! aller embêter les vendeurs le 11 novembre ... Nous (enfin plutôt eux, avec mon avis, qui n'est pas très recommandable en matière de décoration), avons trouvé les lampes/lustres qui convenaient pour le salon et la salle à manger. Nous avons appelé le vendeur pour qu'il décroche ce fameux lustre très lourd, tout en verre, et très fragile. Il a mis un temps fou pour l'emballer. Toute l'équipe de bricorama était à l'accueil, ambiance très chaleureuse et bonne enfant. Ils avaient donc compris à qui ils avaient à faire. A un moment je lance "Si ce lustre ne NOUS plaît plus, NOUS le ramènerons". Ils ont tout de suite cru que nous faisions un couple à trois. Ceci nous a bien fait rire. Et j'aime provoquer gentillement. Je ne raconte pas très bien les histoires, mais sur le coup les réactions étaient très drôles.


En parlant d'histoire, en voici une petite pour terminer la soirée :

C'était un gars assis à un bar. Il dit au Barman :
'As-tu vu la femme là-bas? Je lui paie un verre.'
Le barman dit : 'Oublie-ça, ça ne sert à rien. Cette femme là est une lesbienne!'
Le gars répond : 'Voyons donc! Ce n'est pas grave! Ça ne me dérange pas, qu'est ce que ça peut faire?'
Le Barman va porter un verre à la demoiselle de la part du gentil monsieur. La dame remercie gentiment le monsieur de la main. Puis le gars lui paie un deuxième verre, puis trois. Il décide alors d'aller la voir. Il s'assied à côté d'elle. Ils se présentent, discutent un peu et finalement, le gars embêté demande à la fille. 'Dis-Donc: y a-t-il encore la guerre, en Lesbie?'


samedi 8 novembre 2008

Au fond de la cave ...

Il y a maintenant plusieurs semaines, mon entreprise nous a offert un pot. C'est la deuxième année que nous pratiquons ceci. Un petit verre (et même plus) entre collègues. De plus, nous travaillons sur différents sites de la région Lyonnaise, nous avons souvent l'occasion de discuter au téléphone ou d'échanger par mails, sans forcément mettre un visage sur la dite personne. Ce pot est donc une bonne occasion de faire des rencontres, d'assoupir les querelles, et de se rendre compte de la réelle sympathie de nos collègues. J'en profite même pour m'improviser guide de la soirée en faisant découvrir l'usine aux quelques conjoint(e)s. Bref, autour d'un verre ou deux, tout va mieux, tout s'éclaircit. Chacun comprend mieux les problèmes de l'autre. La prochaine conversation téléphonique est beaucoup plus détendue et plus complice, suite à cette rencontre d'un soir. Parfois, il en faut peu pour détendre l'atmosphère. Je pense surtout à ma collègue responsable qualité, qui répond souvent sèchement au téléphone et qui jure une fois le téléphone raccroché. Depuis, tout va mieux. Elle qui ne parlait que travail au téléphone, demande des nouvelles et s'intéresse d'avantage à la relation humaine. Par contre, ce qui m'agace le plus, c'est le fameux "Salut, ça va?" alors que la personne n'écoute même pas la réponse et enchaîne sur son problème. Ce sont des petits mots d'accroches, mais bon ...autant s'en passer, si la réponse n'intéresse pas.





La soirée bat son plein, lorsque je me rends compte qu'il n'y a plus de jus d'orange ... Je prends la clé de la cave pour m'y rendre. Et là, j'aperçois soudain le regard d'Aurélien, avec le petit sourire au coin de sa bouche. Il s'approche de moi et me demande ce que je fais en connaissant mon intention ... "Attends je viens t'aider". Nous voilà tous deux sortis de la salle, nous passons devant les fumeurs, devant les enfants jouant au ballon, longeons les murs et ouvrons la porte de la cave dans une pénombre. Personne ne nous aperçoit y pénétrer. J'allume la lampe et part à la recherche de ces fameuses bricks de jus d'orange. J'en prends deux que je dépose à mes pieds. Aurélien commence à s'approcher. On se touche, on s'échange un baiser. Il ferme la porte, éteint la lumière, ferme à clef. Tout cela m'excite!! Je sens un désir profond. Nous nous embrassons plus vigoureusement. Il commence par me défaire mon pantalon et vient poser ses lèvres sur mon sexe qui en reçoit un plaisir intense. C'est à mon tour d'aller me régaler. Son pénis est tellement énorme que ma bouche s'en trouve entièrement remplie. Il se retourne et indique le chemin que doit suivre mon sexe. Des mouvements de va et vient si intense que je souhaiterai le pénétrer. Tout ça m'excite, me fait peur!!!! "Arrête, on va nous entendre!!!! Allez viens on sort!!!" Je n'en pouvais plus j'étais excité par ce beau corps, cette belle queue. J'étais mort de trouille à l'idée qu'on nous découvre, qu'on nous dévoile. J'étais heureux de vivre ce moment intense et si excitant, ce moment interdit!! Il insiste pour que je le prenne. J'en meurs d'envie. Je ne sais pas si ce fut la raison, ou la peur , mais je décide d'en rester là, je ne suis pas revêtu de mon latex ... Il me branle si fort que nous éjaculons rapidement. Un moment intense de plaisir et d'excitation. La pression retombée, il me tend de l'essuie tout (qui essuie vraiment tout et n'importe quoi), je rallume la lumière, me rhabille, essuie la porte de la cave, le sol et les briques de jus d 'orange ...



Je n'en reviens pas, j'ai baisé sur mon lieu de travail... Je savais qu'il démissionnait, ce fut notre bonjour et notre adieux. J'étais honteux et gêné de revenir à la petite sauterie, je me disais que quelqu'un' avait compris, ... Ouf !!! tout semble bon, RAS.

vendredi 7 novembre 2008

Joyeux anniversaire Calyste

Salut R.

Je te souhaite un joyeux anniversaire. Alors le gateau sera remplie de combien de bougies??? De toute façon, ce qui compte c'est l'âge qu'on veut bien se donner!!! Tu es jeune dans ta tête!! reste le encore longtemps. ;-)
Je te souhaite beaucoup de bonheur et d'amour pour cette nouvelle année !!!!
@ bientot.

jeudi 6 novembre 2008

Pas grand chose, mais déjà beaucoup

Vive les embouteillages. Je suis forcé et contraint d'utiliser ma voiture pour me rendre sur mon lieu de travail. Le soir, je ne peux jamais rentrer d'une traite, je suis toujours oppressé aux milieux de voitures tout aussi pressées que moi de rentrer. Et surtout en ce moment, avec la "finition" des travaux de la nouvelle ligne T4, les voies routières se retrouvent rétrécies pour laisser places à des files entières de voitures. L'attente est longue, la nuit est déjà tombée, les gens klaxonnent. Ils sont pressés de rentrer embrasser leur conjoint(e), ou sont en retard pour récupérer leurs enfants, ou ... bref, tout le monde a une bonne raison pour passer devant l'autre, pour rechercher la file de voitures qui sera la plus rapide, ou pour rechercher la queue qui sera la moins longue (d'autres préfèrent les plus grandes, mais il en faut pour tous les goûts). Certains accéléreront fortement dés que la lumière verte du feu tricolore s'illuminera tout en laissant un nuage noir dans les airs pour laisser une trace noire sur la chaussée quelques mètres plus loin, au prochain feu. Il y a une semaine, je me suis fais klaxonné pour avoir laissé passer un bus devant moi. Ensuite, ce fameux chauffard se met à ma hauteur, ouvre sa vitre et me lance :"Imbécile, tu ne vois pas que le bus passe devant toi!!!" Tellement en colère, il monte sur le trottoir, lance des coups de klaxon à tout va, gesticules des grossièretés au conducteur de bus, puis double tranquillement toute la file entière de voitures.
Mais ce soir, fidèle aux embouteillages, je me retrouve complètement à la raie l'arrêt tout comme la file de voitures qui "roule" dans mon sens opposé. Je regarde les différents conducteurs, essaie de comprendre leurs occupations quand soudain j'aperçois une dame d'environ 50 ans. Elle regarde les environs, se passe le temps comme elle peut. A un moment, nos yeux se croisent et nous nous sourions tout naturellement. Je crois que c'est elle qui a souris la première, mais j'ai trouvé cela bien sympathique au beau milieu de ce capharnaüm. Un sourire, un doux regard, complice de je ne sais quoi. Il veut simplement dire, la journée est terminée, encore quelque minutes dans les bouchons, et nous serons bien tranquilles chacun chez soi. Un sourire pour décompresser. Un sourire pour le plaisir, un sourire qui ne coûte rien mais qui donne beaucoup.
Ce bref instant m'a donné un coup de "gayté". Madame, bonne soirée à vous et bonne route!!

mardi 4 novembre 2008

Encore du sexe?

L'article de R et la discussion que nous avons eu au sujet du fameux sauna bleu, m'a interpelé. Nous (Par le "nous" j'entends ceux qui pensent s'y reconnaître, je ne généralise pas à l'ensemble des gays) avons tendance à banaliser le sexe. Nous allons "baiser" comme si nous allons jouer au tennis. Un coup de fil, un RDV et hop j'ai un "plan baise" de 12h à 14h. Quel repas je vais me mettre. Mais tout cela devient trop facile, si facile, qu'il en devient lassant. Nous avons tendance à banaliser le sexe. D'où ce manque de désir qui peut parfois s'éprouver. Je me souviens de ma première venue au Double Side. Tellement excité de voir et d'admirer ces beaux torses de mâles, que ma verge se raidissait constamment sous ma serviette. Juste un regard, juste un frôlement, juste un sourire, me suffisait de me remplir d'excitations. Je me souviens même de ma peur d'éjaculer trop tôt. Et ceci n'était pas une peur, mais une réalité. J'étais attiré par ce corps masculin. Je ne le connaissais pas. A 23 ans, j'ai eu l'impression de revivre mon adolescence. Je papillonnais. Je m'imaginais miles et une rencontres amoureuses. Je pensais trouver mon prince charmant et finir mon histoire par "ils se paxèrent et eurent beaucoup d'enfants". Mais au fil du temps, je compris qu'il en sera différemment. Je compris tout d'abord que le couple fidèle gay n'était qu'un mythe ou une espèce en voie de disparition. Je compris pourquoi le don du sang n'était pas autorisé chez les homosexuels. Je compris beaucoup de choses au fur et à mesure de mon apprentissage de l'homosexualité et de la gay attitude. J'étais scandalisé d'imaginer un un acte sexuel à 3. J'étais scandalisé d'imaginer baiser le lundi avec Pierre, le mardi avec Paul et le jeudi avec Jacques. Je suis passé par divers chemins, celui de la naïveté, celui de la perversité, celui de la découverte, ... Le tout est de ne pas s'y perdre et de rester en accord avec sa conscience.
Mes amis hétéros connaissent mes pratiques sexuelles. Certains sont surpris, certains sont contents, certains sont jaloux qu'avec les filles ça ne se passe pas ainsi, certains m'encouragent à profiter, ...
Mon anonymat sur ce blog me permet de raconter cela. Car ceci est un peu mon jardin secret. Entre gays, il est naturel d'avoir son PQR (Plan Cul Régulier) ou son PQO (Plan Cul Occasionnel). Certains cracheront sur le fait d'aller dans un sauna, mais préfereront organiser un RDV coquin. Et certains feront la cour à leur dulcinée, version Roméo et Juliette. J'ose espèrer qu'il en existe encore, et je sais qu'il en exite encore.

Je me rends compte que mes quelques relations que j'ai pu avoir, qu'elles soient issues de Résog ( le célèbre Meeting version gay), du sauna bleu, de rencontres en soirées privées ou publiques, ... que j'ai pratiqué un pseudo de sexe avant de discuter ou inversement, et bien je me rends compte que rien n'a changé.

dimanche 2 novembre 2008

Blog et Cnie

Lorsque J et moi avions fait connaissances, il me parla d'un blog, facile à trouver. Je me rappelle ce jour, j'étais chez mes parents, j'ai connecté mon ordi et suis partis à la recherche de ce fameux blog qui devait raconter des parties de jambes en l'air!! Mes premières recherchent ne furent pas fructueuses. Je tombe sur un blog intéressant http://www.lemoipourtoi.fr/ mais pas celui de J. Bref, il m' a dit qu'il serait facile à trouver. Je ne vais tout de même pas lui demander l'adresse, ce ne serait pas marrant. Car son blog, nous n'en parlions pas, je voulais juste y faire une apparition surprise. Après quelques recherches je tombe enfin sur LE blog, où je laisse un commentaire. Mais comment signer? je vois qu'il m'appelle S. dans ses billets, donc ma signature sera ainsi. Un soir, en rentrant du roller, J me dit qu'il passe voir R et que je pourrai l'accompagner. Je découvre donc le fameux R en peignoir que J me parlait durant les ballades de roller. C'est ainsi que je découvre également le blog de R. Aujourd'hui, un certain Nicolas me laisse un message sympa. A ma grande surprise, je reste extasié devant ses écrits. En passant est également une de mes nouvelles découvertes. Que de blog à découvrir, que de blogs à lire, pour mon plus grand plaisir!!
Aujourd'hui j'ai traînassé toute la journée. Me suis pris une journée entière rien que pour moi. Cela faisait lgtps. J'ai pu me reposer, réfléchir, lire, et puis j'ai pris un peu de temps pour ne rien faire ... à défaut de prendre autre chose.
La semaine dernière, Cris m'a fait découvrir non pas un blog mais une série : Queer As Folk ! Une série qui peint la vie de 5 gays et celle d'un couple lesbien. Les clichés ne le sont pas tant que ça. Les répliques sont marantes. J'ai téléchargé et regardé quelques épisodes durant ce we, c'était bien distrayant.
Bonne semaine à vous.

Le vestiaire bleu

Je suis allé faire un tour à mon sauna favoris !!!! J'ai profité grandement des installations. J'ai également ma place dans le jacuzzy, une place dans un angle du bain, qui permet de voir passer toutes les proies. Bien que ce soir, c'est "soirée jeune", comme tous les mardis soirs, pas de p'tits minets à l'horizon! Et tant mieux. Car ces p'tits minets qui se la pettent, ça m'agace!!! lol

Bref, je fais un tour et retour dans les couloirs. Un mec de 20 ans environ m'attrape le bras, et m'arrête dans mon élan ... Tout ça ne m'intéresse pas, je continue donc mon chemin en déclinant son invitation ... J'ai repéré depuis un moment un jeune homme, grand, brun, yeux marron, svelte. On se regarde discretement à chacun de nos passages. J'essaie de l'atirer dans le hamam, mais non, il ne vient pas. Tant pis. Je retourne donc dans le couloir. Je le vois assis devant moi. Je me positionne en face de lui légèrement décalé. On se regarde discretement. Il se lève, parcourt le couloir. Je le suis de près. Je vois qu'il recherche une cabine vide. Hmmmmm .... c'est dans la poche!!! D'un seul coup, il se retourne vers moi et me dit "On ne se serait pas déjà vu quelque part?" avec un grand sourire!!! Il pense sincèrement me connaître, mais non ... Il me propose d'entrer dans une cabine. Mais pourquoi faire???lol. Nous nous embrassons, nous caressons notre corps. Je lui passe ma main dans sa chevelure. On s'allonge doucement, on s'entrelasse, on s'embrasse. Puis, petit à petit ma bouche decsend de son corps et rejoint quelque chose de dur ... xxxx xxxx nous nous embrassons. Je souhaite faire soft ce soir, mais après tout ce temps passé avec lui, je prend le préservatif caché dans mon porte clée et le lui tend. Après de tumultes tentatives pour déchirer l'emballage, nous arrivons à extraire ce fameux bout de caoutchou. La notice n'est pas fournie, nous nous demandons comment faire. Bref, je suis en pleine excitation, je sens son penis me pénétrer tenter de rentrer. Aie !!!!! Mon excitation n'est pas à son comble et son sex est bien calibré, je pense que ceci sera pour une autre fois. Nous nous embrassons, nous branlons, nous éjaculons. Un filet dégouline sur mon corps. Nous nous calinons des heures. Nous allons prendre une douche (bien méritée), puis nous retournons dans la même cabine pour profiter encore de nos deux corps. C'est l'heure à laquelle je dois quitter ce lieu. J'en profte donc pour l'inviter visiter mon appartement. Ce qu'il fait avec plaisir. Quand deux actifs se rencontrent que peuvent ils se raconter?