J'ai fais un bac scientifique dans un lycée agricole (car nous avions une option biologie écologie, qui se pratique que dans ces lycées, un peu méconnue du grand public). Cet environnement était totalement différent des autres établissements. J'ai bcp appris dans mon lycée, bien plus qu'un savoir et qu'un savoir faire, mais un savoir être. Tant du niveau du personnel encadrant, du corps enseignant que des cuisiniers, agents de nettoyage, etc ... nous avions tous le respect, et le bon esprit en tête. Chacun avait son rôle à jouer. A la fin de mon année scolaire de terminale, il était venu le temps où nous allions tous se quitter. Nous, qui nous nous sommes vu matin, midi, après midi, soir et nuit, nous allions nous séparer pour de vrai. L'un part sur Paris, l'autre sur Lyon, l'autre à Monluçon, l'autre ... J'avais un réel coup de blues. Se retrouver seul du jour au lendemain n'est pas très drôle. J'avais donc demandé à chacun de m'écrire un mot sur un cahier. Et maintenant, quand parfois j'ai un coup de cafard, je ressors ce cahier, je relis ces mots sympathiques et souris en mémoire du bon vieux temps. Mes amis, je les vois toujours !!! et heureusement. J'étais encore avec eux ce we dernier. Nous nous voyons de moins en moins car nous travaillons sur différents lieux géographiques, nous avons une copine ou un copain, nous avons un ou des enfants, nous avons également notre famille et belle famille à rendre visite, nous avons notre vie de famille à vivre, nous avons bcp de choses à faire. Mais nous nous voyons toujours !!!
jeudi 27 novembre 2008
Mes années lycées
J'ai fais un bac scientifique dans un lycée agricole (car nous avions une option biologie écologie, qui se pratique que dans ces lycées, un peu méconnue du grand public). Cet environnement était totalement différent des autres établissements. J'ai bcp appris dans mon lycée, bien plus qu'un savoir et qu'un savoir faire, mais un savoir être. Tant du niveau du personnel encadrant, du corps enseignant que des cuisiniers, agents de nettoyage, etc ... nous avions tous le respect, et le bon esprit en tête. Chacun avait son rôle à jouer. A la fin de mon année scolaire de terminale, il était venu le temps où nous allions tous se quitter. Nous, qui nous nous sommes vu matin, midi, après midi, soir et nuit, nous allions nous séparer pour de vrai. L'un part sur Paris, l'autre sur Lyon, l'autre à Monluçon, l'autre ... J'avais un réel coup de blues. Se retrouver seul du jour au lendemain n'est pas très drôle. J'avais donc demandé à chacun de m'écrire un mot sur un cahier. Et maintenant, quand parfois j'ai un coup de cafard, je ressors ce cahier, je relis ces mots sympathiques et souris en mémoire du bon vieux temps. Mes amis, je les vois toujours !!! et heureusement. J'étais encore avec eux ce we dernier. Nous nous voyons de moins en moins car nous travaillons sur différents lieux géographiques, nous avons une copine ou un copain, nous avons un ou des enfants, nous avons également notre famille et belle famille à rendre visite, nous avons notre vie de famille à vivre, nous avons bcp de choses à faire. Mais nous nous voyons toujours !!!
mercredi 26 novembre 2008
C'est pas gay
J'avais écris un texte pour la cérémonie, pour lui dire au revoir à ma façon. Je n'ai pas eu le courage de le lire tellement je pleurais devant ce cercueil. De mémoire, en voici quelques extraits :
Papi, toi qui est si gentil.
Tu resteras toujours dans notre mémoire avec ta casquette et ta cigarette
Ta joie de vivre et ta bonne humeur étaient appréciées par beaucoup.
Tu as été pour tes petits enfants un papi comme il se doit,
Tu les a gâté d'amour et de joie
Tu resteras toujours dans nos coeurs gravés de désespoir et de tristesse.
Papi, saches que nous t'aimons tous,
Et que tu resteras toujours dans nos coeurs.
mardi 25 novembre 2008
Une naine, une vieille, un jeune homme
Je rentre dans le wagon puis je choisis un compartiment où il reste plusieurs places assises. Je lance un timide bonjour que personne ne relèvera. Je me console en me disant que la vieille contre la vitre ne m'a pas entendu, tout comme ce jeune homme, qui est trop occupé avec ses écouteurs sur ses oreilles. Viendront également nous tenir compagnie, un couple de randonneurs, assez souriants, qui s'assoient en face de la vieille. Son visage dur, sec, sans expression de douceur, sans le moindre sourire, sans le moindre contacts me glace. A coté d'elle, une mamie au broching parfait vient s'installer tranquillement. Elle apporte avec elle une grosse valise, que le jeune homme lui proposera gentillment de monter au porte bagage. Cette mamie m'a l'air chaleureuse, conviviale, à l'opposée de sa voisine. A ma droite, une charmante demoiselle ne fera que textoter durant le voyage et tenter de trouver un pseudo sommeil. Il reste une place vide devant moi. Ceci me permet d'étendre mes jambes (je suis sur que le grand jeune home doit m'envier). Je n'aime pas les wagons avec des compartiments, car nous n'avons pas beaucoup d'intimité. Est ce que ceci est censé favoriser une communication? De plus, je suis sur qu'il tient moins de places assises dans un wagon à compartiments que dans une voiture avec seulement des sièges.
C'est amusant de se retrouver avec 6 inconnus, assis pendant quelques heures. Combien de temps faudra t il pour que quelqu'un tente de rompre ce silence? Si nous étions enfermés tous les 7 pendants 24h, qui parlerait le premier? Et pour quoi dire? Mamie fait ses mots fléchés. La vieille part pour discuter au téléphone. Et moi je descend du train, le voyage est terminé.
lundi 24 novembre 2008
une chambre où j'ai couché
Je devais avoir 8 ans environ. J'étais dans mon petit lit simple d'enfant. En pleine nuit noire, j'avais peur que quelqu'un sorte du dessous de mon lit. J'avais cette peur que quelque chose vienne me faire du mal. Pour atteindre mon lit, je faisais un grand bon. Ainsi, si quelqu'un se cachait sous mon lit, il ne pouvait pas m'attraper la jambe. Mais pourquoi toute cette peur? Je n'étais pas seul dans la maison, mais bien seul dans ma chambre. Je me disais même comment je ferai quand je serai plus grand seul dans un appartement. Je me disais, que je ne pourrai pas surmonter cette peur du noir. Je me souviens également de cette angoisse que j'avais lorsque sous mes draps j'entendais mon père crier, hurler, dans la pièce d'à côté. Mon père faisait des rêves la nuit ou plutôt des cauchemars très expressifs. Il criait et il bougeait terriblement. Sa lampe de chevet est tombée déjà plusieurs fois ainsi que son radio réveil. Mais le pire c'est que parfois, il s'agrippait à ma mère et lui donnait des petits coups, malgré lui. Dans ces moments là, nous ne pouvions le réveiller. Ma mère s'éclipsait comme elle pouvait. Le lendemain matin, il ne souvenait de rien.
Une chambre d'ado :
J'ai eu la chance chez mes parents d'avoir une chambre rien que pour moi. Lorsque ma soeur a quitté la maison pour voler de ses problèmes ailes, j'ai hérité de cette deuxième pièce où j'y ai aménagé mon bureau. Je disposais donc d'une grande chambre plus d'un bureau où ma batterie occupait une place importante. Dans ma chambre, était disposé mon lit deux places. Mon lit sur lequel Anne Laure a passé plusieurs nuits, durant ces 5 ans. Mes parents me l'ont acheté quelques mois après que je leur ai présenté mon amiE.
Ce lit existe toujours. Cette chambre d'ado existe toujours. Désormais, elle abrite une batterie en kit, un grand bureau qui prend bcp de place, un autre bureau sur lequel est entassé mes platines laser, K7, et tuner, un meuble dans lequel est classé tous mes papiers que je n'arrive pas à me débarrasser. Cette chambre n'est plus une chambre. C'est une pièce avec un lit et bcp de bordels. Ma deuxième pièce, je l'ai laissé à ma tante qui vit chez mes parents depuis que mes grands parents vivent en maison de retraite. Elle s'appelle Annabelle. Elle est née avec la trisomie 21. La semaine, elle travaille et vit dans un Foyer d'Accueil Spécialisé pour handicapés. Et les we, elle les passe chez mes parents. Ma mère souhaiterait que ma chambre redevienne "une vraie chambre" mais, ceci implique de faire du tri, et de JETER !!! Je n'aime pas cela, il est toujours difficile de faire partir ses souvenirs.
Une chambre de ?????
C'est un placard. Il tient juste un lit. En vérité, c'est une alcôve, comme on en trouve bcp dans les appartements lyonnais. Mais c'est une alcôve qui peut se fermer par deux grandes portes. Dans ce lit, pas de présence féminine.
Ma chambre, mon placard :
Dans des bras chauds, je me blottis.
Mon corps contre le sien, je resterai jusqu'à demain.
Ma main contre son sein, englobe un air coquin.
Des hommes sont passés, des animaux ont baisés.
Des peurs ont duré, des fantômes sont passés
Des joies ont crié, des yeux ont pleuré.
Billet inspiré du devoir de R.
samedi 22 novembre 2008
"Sauves toi pas, j'ai pas la gale!!!"
Je sens que quelque chose vibre dans ma poche, ce ne doit pas être mon gode car je ne l'emmène jamais au travail (pour dire vrai, je n'ai jamais touché un gode de ma vie ... ). Je pense que ce doit être mon téléphone portable. Je suis en pleine réunion, je le laisse donc me chatouiller. Il est 12h30 lorsque j'écoute le message qu'on m'a laissé, un truc du genre "Salut, c'est R (par le R de Calyste, mais un autre air). J'espère que tu vas bien. Pourrais tu me rappeler dés que possible STP, mais ne t'inquiète pas, ce n'est pas grave. @ plus tard". J'adore toujours ces petites phrases du genre "Ne t'inquiète pas...", c'est souvent dans ces cas là qu'il faut s'inquiéter. Je téléphone de suite à mon très cher R, qui ne répond pas à son tour. Je laisse un message sur sa boite vocale, et il ne tarde pas à me rappeler. "Voilà, avant toi, j'avais rencontré un mec, une semaine auparavant et il m'a refilé la gale...."
OK, j'en prends note. Je demande quelques explications sur la contamination, le traitement, etc . Pour sa part, il a des démangeaisons, surtout la nuit, et me dit que le traitement est hyper contraignant. Ni une ni deux, je fonce sur mon ordinateur et ne termine même pas mon repas. Et là, je vois tout ce qui se raconte : la contamination assez facile (nous avions dormis 5 fois ensemble), le temps d'incubation, le traitement (laver à plus de 60° les draps, les rideaux, les moquettes, les sièges de voitures, tous les habits, traiter toute la famille, etc ...).
Après m'être renseigné sur cette maladie, je le rappelle pour avoir plus d'informations concernant sa date de démangeaisons, sa date de contamination, etc. Je pointe toutes ces dates sur mon calendrier. Je réalise quelques calculs (pas très savants) pour savoir si oui ou non j'ai la chance d'héberger ces fameux parasites appelés sarcoptes. Après quelques probabilités et statistiques, j'en déduis que le potentiel de chances est assez élevé. Mais bon, je suis un grand garçon, responsable, donc j'assume!!! Mon problème c'est que j'espère n'avoir contaminé personne, surtout mon neveu ...
Je passe voir ma pharmacienne, qui va me conseiller pendant au moins 20 min. Je lui avais demandé un traitement préventif en attendant de consulter mon médecin le lendemain, mais elle ne sait pas trop. Le traitement qu'elle pourrait me donner, pourrait fausser le test du médecin. Nous en restons là, je ne suis plus à un jour prêt.
Le soir, il est prévu que je rencontre D et Q. Ces derniers temps, nous faisons des parties de Risk (jeu de stratégies). Et ce soir, nous avons RDV chez D. Ceci tombe bien car il est pharmacien (enfin encore étudiant). C'est Q qui vient me chercher. Nous avons dormis de nombreuses fois ensemble, ces derniers temps, nous sommes de plus en plus proches. Je le connais depuis début août. Je lui annonce donc la bonne nouvelle en montant dans sa voiture. Il saute de joie et me fait des gros bisous pour me remercier. (boutade ....) Bref, une fois chez D, nous lui parlons de tout ceci, et au fond, nous nous disons que ce n'est pas si grave. C'est un peu semblable aux poux. Rien de méchant à part les fortes démangeaisons. Mais le plus dur c'est de s'en débarrasser. D sort ses cours et confirme ce que j'ai eu l'occasion de lire sur internet. Il nous ausculte rapidement et pense que nous ne devrions pas nous inquiéter tant que ça. Q, D et moi sommes assis sur le canapé. Nous conseillons à D de désinfecter celui ci après notre départ, avec le spray que Monsieur le pharmacien possède déjà.
Jeudi 20 novembre :
Je cours à la pharmacie avant la fermeture pour acheter la lotion désinfectante à appliquer au pinceau sur toute la partie du corps et une bombe de spray pour désinfecter mon appartement. Q est venu dormir pour que nous nous désinfections ensemble, mais après lecture des différentes potions magique, je m'aperçois, que nous devons attendre 12h avant de dormir dans la literie traitée. Donc, nous nous organisons pour réaliser la TOTALE désinfection le lendemain matin. Apparemment, nous nous traiterons pour rien, mais mieux vaut prévenir que guérir.
Je croise les doigts pour espérer ne pas être contaminé et surtout de ne pas l'avoir propagée. Sauves toi pas, j'ai pas/plus la gale!!! Phrase si banale, mais parfois si réaliste...
vendredi 21 novembre 2008
Mes interdits
Il arrive parfois, lorsque j'ai fais une bonne rencontre de ramener quelqu'un dans mon lit. Mais le matin, il est l'heure de partir travailler. En général, je propose à mon compagnon de la nuit de rester dormir un peu et de claquer la porte en partant, alors que moi je suis déjà partis depuis longtemps.
*Tu ne donneras plus ton numéro de carte de crédit à quelqu'un que tu ne connais pas assez pour cela
Des rencontres, j'en ai fais. Des connaissances, j'en ai eu. Il est arrivé qu'une personne me demande de lui payer son billet d'avion, car il ne pouvait pas le faire avec sa propre carte. Il ne pouvait pas le demander à ses parents car ils leur avaient menti sur sa destination et le billet au prix super top ne pouvait pas attendre bien entendu. S a donc donné son n° de carte de crédit avec les 3 chiffres de derrière. Je connaissais un peu K. Un garçon sérieux et droit. Il m'a remboursé, tout s'est bien passé, mais avec du recul, je me dis, que je ne le connaissais pas ... ah la la ... quel irresponsable je suis parfois
*Tu ne paieras plus les notes dans les cafés des gens que tu rencontres pour la première fois, chacun sa part, car il n'y a jamais de deuxième fois
Un tchat sur Resog, un RDV dans un bar. La note est pour moi. Je ne sais pas, c'est plus fort que moi, je n'aime pas faire les comptes exacts. Je pars du principe que c'est chacun son tour. Seulement, je me rends compte qu'il n'y a souvent qu'une première fois et que mon porte monnaie se vide...
*Tu ne signeras plus de documents sans avoir pris une réflexion objective et dans un temps nécessaire à une bonne réflexion
Cf. mon billet sur Directe Energie ...
*Tu ne laisseras plus ton numéro de téléphone à quelqu'un que tu trouves sympathique dés les premières paroles
*Tu ne mélanges plus ta vie sexuelle et professionnelle
Cf. Billet "au fond de la cave "
no comment
*Tu ne romperas pas une relation d'une semaine par SMS mais tu auras le courage de téléphoner ou alors tu ne commenceras plus de relation sans avoir réfléchie !!!
*Tu ne t'enflemeras plus dés ta première rencontre
*Tu ne feras plus de sodomie sans protection, sans avoir une relation stable et durable
euh, oui.... c'est à dire que ... comment dire?? J'ai fais cela 3 fois dans ma vie .... La première fois c'était lorsuqe j'étais jeune et ignorant, à mon arrivée sur Lyon. La deuxième fois, il y a 3 mois lorsque j'avais un amant régulier (je dois dire que j'ai eu beaucoup de plaisir avec Kevin, passer des nuits entières et régulières dans ses bras ou dans autre chose .... Il faudra que je vous parle de lui). Et la 3ème fois, un plan avec un jeune mec très très excitant, où la capote n'a pu être mise dans cette précipitation ...
*Tu ne feras plus du roller sans un minimum de protections
*Tu ne conduiras plus ta voiture en ayant bu de l'alcool
Je n'ai jamais été ivre en conduisant, mais parfois avec la dose supérieur au taux autorisé ...
*Tu ne te feras plus marcher sur les pieds, mais se faire respecter tout comme tu repsectes autrui
Il faut que j'apprenne à savoir dire non. Mais je trouve que j'ai fais d'énormes progrès depuis ces dernières années.
La vie normale n'est plus faite pour moi. Je sais que désormais, je ne dois plus attendre l'homme de ma vie pour acheter NOTRE apprtement et que j'achèterai MON appartement. Je dois réfléchir autrement.
*Tu ne vivras plus en pensant que tu es comme les autres
mercredi 19 novembre 2008
La visite chez le Lyonnais
9h00 : je me lève du lit pour prendre une douche méritée et propose à Q qu'il peut encore rester dormir un peu. J'appelle mes parents histoires de connaître l'heure de leur arrivée. Après mon petit calcul effectué, j'en conclue qu'il me reste du temps. Ça tombe bien, car pas grand chose n'est prêt, mais tout est organisé.
10h30 : Q décide de partir. Je l'accompagne jsuqu'en bas de l'immeuble, pour faire les dernières courses nécessaires pour la préparation de mon menu :
- quiche salade (je maîtrise la quiche, la salade, la sauce, donc tout est OK pour l'entrée)
- boritos (premier essais, mais ça n'a pas l'air compliqué, car les galettes sont déjà prêtes et la sauce aussi. Il ne me reste qu'à préparer la viande hachée de boeuf, les tomates et le gruyère)
- le dessert : j'ai opté pour que maman l'apporte. J'ai eu raison, car j'ai pu manger une bonne mousse au chocolat.
Il est 15h30, le repas est terminé, les travaux sont exécutés, nous décidons de partir nous balader. Mes parents ne connaissent pas Lyon. Les deux fois où ils étaient venus (exceptés pour mes trois déménagements), nous avions eu l'occasion de faire le parc de la Tête d'or, le vieux Lyon en Vélo'v et Fourvière. Cette fois, je les emmène au centre ville. Pour ce faire, nous prenons le tramway et le rétro (= le métro, mon neveu avait un peu de mal avec ce mot, je ne sais pas pourquoi) qu'ils découvrent pour la première fois. Nous visitons bellecour, puis nous remontons toute la rue de la république. Je présente l'opéra sur la droite, l'hôtel de ville sur la gauche, l'Etoile Opéra également sur la droite (ah non, ça je ne me rappelle pas en avoir parlé, trop peur de croiser une folle venant me taper la bise - ouverture de l'aparté - mes parents savent pour mon homosexualité, mais ne m'ont jamais vu avec des gay, que ce soit des amis, ou mon copain. De plus, mes parents assument complètement l'homosexualité de leur fils, mais avec les folles, je crois qu'ils ont un peu de mal. Ils ne s'imaginent pas la moitié de ce que je vis sur Lyon, et bien heureusement pour eux... -fermeture de l'aparté -)
Après avoir prix moult photos, visiter le parc à l'intérieur des Beaux Arts, s'être promenés dans quelques charmantes petites rues lyonnaises, il était l'heure de faire demi tour et de regagner mon appartement pour les adieux. Mon neveu était tout content de revenir une fois de plus dans le métro puis dans le tramway. Lui qui avait peur des trains, était tout content d'avoir vaincue cette petite phobie. Il souhaitait venir en vacances chez son tonton à Lyon, mais il fallait que je vienne le chercher en voiture, mais désormais nous pourrons prendre la voie ferrée.
Papa, Maman, et Benoit, à très bientôt
mardi 18 novembre 2008
Un dimanche avec mon coiffeur
Je me pose comme je peux sur le lit, après avoir enlevé une cigarette, une pièce de monnaie et un briquet pour visionner ce film. Bien sympathique, et bien plaisant. Pendant ce temps il en profitera pour se rouler pas un mais deux pètes qu'il fumera et m'enfumera. Il est inutile de dire que mes pulsions sexuelles n'étaient pas à leur comble. Le film terminé, je me dépêche de saisir l'occasion pour me sauver. Il est mignon, je le trouvais propre sur lui, il est beau gosse .... mais je suis partis. En descendant de l'immeuble, mes pulsions sexuelles se réveillent ... me voici dans la rue à la recherche d'un vélo'v. Une fois celui-ci trouvé, un dilemme se pose : rentrer dans mon chez moi ou partir à l'opposé? J'opte pour la deuxième solution qui me conduit tout droit au sauna!! Il est dimanche soir, beaucoup de monde. Ceci tombe bien, car pour une fois, je ne souhaite pas profiter des installations, mais bien des cabines. Je rencontre Gary, qui passera la nuit dans mes bras.
Saw
lundi 17 novembre 2008
Le marais Lyonnais
Et bien je suis fier de venir d'où je viens. Certes, j'ai évolué, je me suis un peu gayétisé (ma salle de bain a vu grandir le nombre de crèmes, de produits qui rendent soit disant beau, ...) mais j'essaie de garder au maximum mon esprit campagnard, ma simplicité et ma sincérité. Je me suis gayétisé par la force des choses. Je voulais tellement croire au mot amour que j'ai finis par comprendre ou que l'on m'a fait comprendre, que pour trouver un homme, et bien, je devais devenir un métrosexuel!! Je n'en suis toujours pas un, mais je prends un peu plus soin de moi. On va dire le minimum vital pour rester jeune et gay!!! L'attirance physique ne fait pas tout, mais tout de même beaucoup. Nous sommes jugés en grande partie sur notre apparence, sur nos premiers mots, premiers gestes, premiers signaux d'intentions, ... bref, cela recèle d'une véritable communication. Le milieu gay me permet donc de faire des rencontres, mais surtout de pouvoir m'exprimer sans aucun regards, ni jugements de la part des hétérosexuels. Nous sommes différents de la majorité, donc nous avons le droit de faire des rencontres différemment. Notre mode de vie est différent. Je ne pense pas qu'il faut cultiver cette différence, si nous souhaitons être intégrés à part entière dans la société, mais la différence est bien là, il faut en être conscient.
J’oubliais un détail : dans le milieu, tout le monde se connaît, soit de vue, de connaissance, d’amitié, ou alors d’un plan, d’un café, d’un sauna, de Résog, de CityGay, … tout le monde sait tout sur tous, et tout le monde à coucher avec tout le monde !
Vous allez me dire que mon blog parle beaucoup de sex, d'homosexualité, de rencontres, de discussions de bistrots, mais je vous assure que ma vie ne se résume pas à cela. Enfin, c'est ce que je crois.
dimanche 16 novembre 2008
Le coiffeur
J'attends patiemment mon tour. Il reste deux personnes devant moi. Un gay qui souhaite une crête, et une fille, assez pointilleuse d 'ailleurs. Alex, mon coiffeur, va la conseiller pendant 10 min pour savoir exactement ce qu'elle veut. Il l'emmène au bac, pour lui laver les cheveux. Une coiffeuse arrive et appelle le gay pour lui laver également les cheveux, puis c'est à mon tour. Nous sommes donc tous trois assis, les cheveux mouillés, prêts à être coiffés. Alex nous demande à tous les trois de venir et nous installe sur les différents postes de coiffures. Et à ma grande surprise, il vient vers moi et dit au deux autres que quelqu'un va arriver dans 5 min pour les coiffer. J'étais tout content, car une fois je m'étais fais coiffé par quelqu'un d'autre et le résultat n'était pas aussi bien habituellement. De plus, je le trouve assez mignon.
On discute de chose et d'autres, des discussions de coiffeur : le temps, où j'habite, etc. Et voilà qu'il me pose la question "et tu sors où?" ; "euh, c'est à dire que j'aime bien aller au DV1". Il est un peu surpris et me réponds "j'aime bien le DV1". Donc nous deux, avons compris qui nous étions. La conversation continue, lorsque qu'il me demande ce que je fais ce soir. Moi rien et lui également. Ma coupe est terminée, je vais payer à la caisse et à ma grande surprise, il me note son numéro de tel sur la facture .... Il n'y aura pas de billet intitulé "Au fond du salon de coiffure", mais sûrement un autre "un dimanche avec mon coiffeur".
samedi 15 novembre 2008
On s'était donné RDV sur la place, même jour, même heure
vendredi 14 novembre 2008
Soirée tapette en perspective
Ménage à trois
samedi 8 novembre 2008
Au fond de la cave ...
La soirée bat son plein, lorsque je me rends compte qu'il n'y a plus de jus d'orange ... Je prends la clé de la cave pour m'y rendre. Et là, j'aperçois soudain le regard d'Aurélien, avec le petit sourire au coin de sa bouche. Il s'approche de moi et me demande ce que je fais en connaissant mon intention ... "Attends je viens t'aider". Nous voilà tous deux sortis de la salle, nous passons devant les fumeurs, devant les enfants jouant au ballon, longeons les murs et ouvrons la porte de la cave dans une pénombre. Personne ne nous aperçoit y pénétrer. J'allume la lampe et part à la recherche de ces fameuses bricks de jus d'orange. J'en prends deux que je dépose à mes pieds. Aurélien commence à s'approcher. On se touche, on s'échange un baiser. Il ferme la porte, éteint la lumière, ferme à clef. Tout cela m'excite!! Je sens un désir profond. Nous nous embrassons plus vigoureusement. Il commence par me défaire mon pantalon et vient poser ses lèvres sur mon sexe qui en reçoit un plaisir intense. C'est à mon tour d'aller me régaler. Son pénis est tellement énorme que ma bouche s'en trouve entièrement remplie. Il se retourne et indique le chemin que doit suivre mon sexe. Des mouvements de va et vient si intense que je souhaiterai le pénétrer. Tout ça m'excite, me fait peur!!!! "Arrête, on va nous entendre!!!! Allez viens on sort!!!" Je n'en pouvais plus j'étais excité par ce beau corps, cette belle queue. J'étais mort de trouille à l'idée qu'on nous découvre, qu'on nous dévoile. J'étais heureux de vivre ce moment intense et si excitant, ce moment interdit!! Il insiste pour que je le prenne. J'en meurs d'envie. Je ne sais pas si ce fut la raison, ou la peur , mais je décide d'en rester là, je ne suis pas revêtu de mon latex ... Il me branle si fort que nous éjaculons rapidement. Un moment intense de plaisir et d'excitation. La pression retombée, il me tend de l'essuie tout (qui essuie vraiment tout et n'importe quoi), je rallume la lumière, me rhabille, essuie la porte de la cave, le sol et les briques de jus d 'orange ...
Je n'en reviens pas, j'ai baisé sur mon lieu de travail... Je savais qu'il démissionnait, ce fut notre bonjour et notre adieux. J'étais honteux et gêné de revenir à la petite sauterie, je me disais que quelqu'un' avait compris, ... Ouf !!! tout semble bon, RAS.
vendredi 7 novembre 2008
Joyeux anniversaire Calyste
Je te souhaite un joyeux anniversaire. Alors le gateau sera remplie de combien de bougies??? De toute façon, ce qui compte c'est l'âge qu'on veut bien se donner!!! Tu es jeune dans ta tête!! reste le encore longtemps. ;-)
Je te souhaite beaucoup de bonheur et d'amour pour cette nouvelle année !!!!
@ bientot.
jeudi 6 novembre 2008
Pas grand chose, mais déjà beaucoup
mardi 4 novembre 2008
Encore du sexe?
Je me rends compte que mes quelques relations que j'ai pu avoir, qu'elles soient issues de Résog ( le célèbre Meeting version gay), du sauna bleu, de rencontres en soirées privées ou publiques, ... que j'ai pratiqué un pseudo de sexe avant de discuter ou inversement, et bien je me rends compte que rien n'a changé.
dimanche 2 novembre 2008
Blog et Cnie
Le vestiaire bleu
Bref, je fais un tour et retour dans les couloirs. Un mec de 20 ans environ m'attrape le bras, et m'arrête dans mon élan ... Tout ça ne m'intéresse pas, je continue donc mon chemin en déclinant son invitation ... J'ai repéré depuis un moment un jeune homme, grand, brun, yeux marron, svelte. On se regarde discretement à chacun de nos passages. J'essaie de l'atirer dans le hamam, mais non, il ne vient pas. Tant pis. Je retourne donc dans le couloir. Je le vois assis devant moi. Je me positionne en face de lui légèrement décalé. On se regarde discretement. Il se lève, parcourt le couloir. Je le suis de près. Je vois qu'il recherche une cabine vide. Hmmmmm .... c'est dans la poche!!! D'un seul coup, il se retourne vers moi et me dit "On ne se serait pas déjà vu quelque part?" avec un grand sourire!!! Il pense sincèrement me connaître, mais non ... Il me propose d'entrer dans une cabine. Mais pourquoi faire???lol. Nous nous embrassons, nous caressons notre corps. Je lui passe ma main dans sa chevelure. On s'allonge doucement, on s'entrelasse, on s'embrasse. Puis, petit à petit ma bouche decsend de son corps et rejoint quelque chose de dur ... xxxx xxxx nous nous embrassons. Je souhaite faire soft ce soir, mais après tout ce temps passé avec lui, je prend le préservatif caché dans mon porte clée et le lui tend. Après de tumultes tentatives pour déchirer l'emballage, nous arrivons à extraire ce fameux bout de caoutchou. La notice n'est pas fournie, nous nous demandons comment faire. Bref, je suis en pleine excitation, je sens son penis me