samedi 8 novembre 2008

Au fond de la cave ...

Il y a maintenant plusieurs semaines, mon entreprise nous a offert un pot. C'est la deuxième année que nous pratiquons ceci. Un petit verre (et même plus) entre collègues. De plus, nous travaillons sur différents sites de la région Lyonnaise, nous avons souvent l'occasion de discuter au téléphone ou d'échanger par mails, sans forcément mettre un visage sur la dite personne. Ce pot est donc une bonne occasion de faire des rencontres, d'assoupir les querelles, et de se rendre compte de la réelle sympathie de nos collègues. J'en profite même pour m'improviser guide de la soirée en faisant découvrir l'usine aux quelques conjoint(e)s. Bref, autour d'un verre ou deux, tout va mieux, tout s'éclaircit. Chacun comprend mieux les problèmes de l'autre. La prochaine conversation téléphonique est beaucoup plus détendue et plus complice, suite à cette rencontre d'un soir. Parfois, il en faut peu pour détendre l'atmosphère. Je pense surtout à ma collègue responsable qualité, qui répond souvent sèchement au téléphone et qui jure une fois le téléphone raccroché. Depuis, tout va mieux. Elle qui ne parlait que travail au téléphone, demande des nouvelles et s'intéresse d'avantage à la relation humaine. Par contre, ce qui m'agace le plus, c'est le fameux "Salut, ça va?" alors que la personne n'écoute même pas la réponse et enchaîne sur son problème. Ce sont des petits mots d'accroches, mais bon ...autant s'en passer, si la réponse n'intéresse pas.





La soirée bat son plein, lorsque je me rends compte qu'il n'y a plus de jus d'orange ... Je prends la clé de la cave pour m'y rendre. Et là, j'aperçois soudain le regard d'Aurélien, avec le petit sourire au coin de sa bouche. Il s'approche de moi et me demande ce que je fais en connaissant mon intention ... "Attends je viens t'aider". Nous voilà tous deux sortis de la salle, nous passons devant les fumeurs, devant les enfants jouant au ballon, longeons les murs et ouvrons la porte de la cave dans une pénombre. Personne ne nous aperçoit y pénétrer. J'allume la lampe et part à la recherche de ces fameuses bricks de jus d'orange. J'en prends deux que je dépose à mes pieds. Aurélien commence à s'approcher. On se touche, on s'échange un baiser. Il ferme la porte, éteint la lumière, ferme à clef. Tout cela m'excite!! Je sens un désir profond. Nous nous embrassons plus vigoureusement. Il commence par me défaire mon pantalon et vient poser ses lèvres sur mon sexe qui en reçoit un plaisir intense. C'est à mon tour d'aller me régaler. Son pénis est tellement énorme que ma bouche s'en trouve entièrement remplie. Il se retourne et indique le chemin que doit suivre mon sexe. Des mouvements de va et vient si intense que je souhaiterai le pénétrer. Tout ça m'excite, me fait peur!!!! "Arrête, on va nous entendre!!!! Allez viens on sort!!!" Je n'en pouvais plus j'étais excité par ce beau corps, cette belle queue. J'étais mort de trouille à l'idée qu'on nous découvre, qu'on nous dévoile. J'étais heureux de vivre ce moment intense et si excitant, ce moment interdit!! Il insiste pour que je le prenne. J'en meurs d'envie. Je ne sais pas si ce fut la raison, ou la peur , mais je décide d'en rester là, je ne suis pas revêtu de mon latex ... Il me branle si fort que nous éjaculons rapidement. Un moment intense de plaisir et d'excitation. La pression retombée, il me tend de l'essuie tout (qui essuie vraiment tout et n'importe quoi), je rallume la lumière, me rhabille, essuie la porte de la cave, le sol et les briques de jus d 'orange ...



Je n'en reviens pas, j'ai baisé sur mon lieu de travail... Je savais qu'il démissionnait, ce fut notre bonjour et notre adieux. J'étais honteux et gêné de revenir à la petite sauterie, je me disais que quelqu'un' avait compris, ... Ouf !!! tout semble bon, RAS.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Voilà qui ne m'arrive pas, quand je vais chercher le jus d'orange. J'essaierai avec le jus de pamplemousse, qui sait :)
Ça a dû être grisant, la possibilité d'être surpris, dans ce genre de soirée, surtout vu les rapports que vous semblez entretenir humm ça me laisse penseur tout ça

Calyste a dit…

Eh ben dis donc, chaud, chaud! Je penserai à toi, le matin, quand je me la presse,....mon orange! Désormais, mes petits déjeuners ne seront plus jamais les mêmes! :-))
Bises,R.

JaHoVil a dit…

C'est mieux qu'une partie de squash !
Tu nous donnes des idées...
Bises, J.