Aujourd'hui, je me suis rendu à un enterrement. Celui du papa de Vladimir. C'est un de mes proches collègues, qui fait partit de l'équipe encadrante (nous sommes 7 et nous formons une très bonne équipe soudée). Ça s'est produit dans son jardin. Rupture d'anévrisme, ça ne pardonne pas. Ça faisait seulement 4 ans qu'il était en retraite. C'est dans les moments où l'on s'y attend le moins que ça fait le plus de mal. Ceci me conforte dans mon avis où je pense qu'il faut profiter de la vie. Vivre l'instant présent, profiter de chaque moment. Se détacher du passé et ne pas trop espérer du futur. VIVRE
En fait, nous n'avons pas assisté à la cérémonie. Nous nous sommes rendus à l'église, nous avons déposé la gerbe, nous avons salué notre Vladimir, puis ensuite, nous avons préféré nous retirer. Nous avons constaté qu'il était avec sa famille proche. Puis je me suis souvenus, qu'une fois, il m'avait donné son avis sur ce sujet : rester seul avec sa famille, ce qui est normal. Nous ne savions donc pas vraiment comment faire, chaque personne vit ces moments de façons différentes.
Pour ma part, je me souviens de l'enterrement de mon grand père, j'avais 16 ans. J'en avais beaucoup souffert, c'était mon papi préféré. Il habitait à 5 min de chez mes parents, c'est pour vous dire que je lui rendais visite quotidiennement. Il était intelligent et sacrément intéressant. C'était un vrai sage pour moi. J'écoutais de très près ses conseils. Il m'a beaucoup appris. Il est partis très vite, trop vite. Il n'a pas eu la chance de souffler ses 80 bougies, à quelques mois près. Un bon bout de chemin déjà parcouru me diriez vous. J'ai déprimé à la suite de cet épisode, suivie de crises de spasmophilie. Le médecin m'a fait comprendre que ceci était la logique des choses : un être s'éteint, un être s'éveille. J'ai mis pas mal de temps pour faire ce deuil.
J'avais écris un texte pour la cérémonie, pour lui dire au revoir à ma façon. Je n'ai pas eu le courage de le lire tellement je pleurais devant ce cercueil. De mémoire, en voici quelques extraits :
Papi, toi qui est si gentil.
Tu resteras toujours dans notre mémoire avec ta casquette et ta cigarette
Ta joie de vivre et ta bonne humeur étaient appréciées par beaucoup.
Tu as été pour tes petits enfants un papi comme il se doit,
Tu les a gâté d'amour et de joie
Tu resteras toujours dans nos coeurs gravés de désespoir et de tristesse.
Papi, saches que nous t'aimons tous,
Et que tu resteras toujours dans nos coeurs.
2 commentaires:
La casquette et la cigarette. Une Gitane maïs? Je t'envie. Je n'ai connu aucun de mes grands-pères. Ça devait être super. Il faudra, si tu veux bien, que tu nous en parle davantage.
Bises, R.
Non, ce n'était pas des gitanes. c'était un tabac qui s'appelait "caporal" ou quelque chose dans ce genre. Il avait une "botteleuse", il tassait son tabac dans cette machine, après avoir installé une feuille à cigarette, et lorsqu'il refarmait cette boite, la cigarette se roulait toute seule et sortait par une fente.
Bises, S.
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