Ce qui devait arriver, arriva. Nous nous y attendions mais cela n'empêche pas la souffrance, même lorsque nous croyons nous y être préparé. Ce lundi matin, mon téléphone sonna, mon écran inscriva "Maman". J'ai tout de suite compris. Je n'ai pas eu le courage de répondre. Quelques instants plus tard, je la rappelle afin qu'elle me dise ces fameux mots que nul ne souhaite entendre. Ces mots que nous ne savons pas comment sortir de cette bouche. Ces mots que nous ne savons pas très bien employer dans ces circonstances, et ces mots que nous ne souhaiterions pas utiliser. A 82 ans, nous pourrions nous dire qu'elle a bien profité de la vie, qu'elle a bien vécu et qu'elle n'a rien à regretter. La chance que nous avons eu, est qu'elle ait eu toute ses facultées mentales jusqu'à la fin. Je lui dis "Adieux mémé" tout en lui jetant une jonquille sur son cercueil, dans ce grand trou profond.
jeudi 26 mars 2009
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2 commentaires:
Elle va fleurir, la jonquille, en toi, par la douceur du souvenir. Courage. C'est important, une grand-mère.
Bises, R.
Mes grands-mères me semblent si loin dans le temps...
Mais elles sont un maillon essentiel dans l'histoire d'amour de chaque famille.
Garde en toi tout ce qu'elle y a semé.
Gros bisou, J.
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