Je me suis donc vêtu de mon pantacourt, de mon Tshirt et d'un sous pull, de mes baskets et hop dehors (sans oublier mon inconditionnel lecteur MP3). J'avais les mains gelées, je ne sais pas quelle était la température, mais il faisait froid. Le plus dur est de se motiver pour quitter l'appartement, mais une fois dehors à courir, on se sent si bien, si libre. Pour me réchauffer, j'ai couru plus vite qu' habituellement, afin de réchauffer mes mollets, et mes mains!! Plusieurs minutes plus tard, tout allait mieux. Je pouvais enfin me concentrer sur ma musique, sur mes foulées, et sur les beaux p'tits mecs qui se baladent sur les quais. Ce footing matinal me permet de me vider la tête tout en réfléchissant à des choses et d'autres mais également d'observer mon entourage - tant du point de vue du paysage que des individus, mais surtout des individus -. Je les regarde courir, rouler -en roller, ou en vélo, ou dans cette nouvelle génération de patinettes-, chacun y va de bon train, à son allure. Je les regarde discuter, se sourire, se disputer, se cajoler, s'aimer, s'ennuyer, se reposer, se promener. Nous pouvons côtoyer de jeunes couples comme des plus anciens, et même des encores plus anciens. Je trouve ça mignon, ces jeunes couples qui courent ensemble, qui partagent ce moment matinal du dimanche matin! Je me suis également rendu compte que dans la population dite "jeune" le sexe féminin était supérieur aux mecs, et dans les coureurs plus anciens, c'était plus le sexe fort qui l'emportait. Peut être que les jeunes mecs sont moins courageux ou ont peut être la gueule de bois du dimanche matin, ou les filles veulent un corps parfait pour séduire ces p'tits messieurs qui leur en demandent toujours plus?
en ayant couru plus vite que d'habitude, je n'ai pas souhaité faire mon parcours habituel en entier, j'ai dû faire demi tour avant ...
Ce que je n'aime pas trop dans mon footing, c'est lorsque je suis derrière quelqu'un. Je cours légèrement plus vite et je suis donc obligé de le doubler car je vais plus vite que lui. Cependant, plus je me rapproche de lui et plus ma course devient irrégulière. Le fait de s'approcher de cette personne perturbe ma foulée. Je ne sais pas ce qui se passe, ma foulée s'accélère pour doubler au plus vite cette personne afin de reprendre une course à mon rythme. Je suis perturbé d'entrer dans son espace personnel, dans son intimité. J'entends son souffle, son nez qui inspire, sa bouche qui expire, son air chaud qui dessine un nuage devant lui. Ou peut être ai je peur de lui? Peur qu'il pénètre mon espace privé? Qu'il me scrute de son regard? Conscient de ceci, je fais en sorte de garder mon allure, mais ce n'est pas toujours facile.
4 commentaires:
En m'approchant d'un autre coureur, je ressens souvent exactement la même chose et je réagis de la même façon. Comme quoi, finalement, l'acte de courir est un acte intime, où l'on se livre plus que l'on croit. Affaire à approfondir!
l'idéal est de trouver quelqu'un qui court au même rythme...et sans entrer dans son espace intime mais je crois pas qu'on se livre bcq. je partage tout à fait les bonnes sensations de courir au froid...
"Peur qu'il pénètre mon espace privé"
Moi, j's'rais pas contre!! quoique en courant ça doit être assez acrobatique!!!
je sais c'est consternant! :-))
Je ressentais ça aussi quand je courrais à Dijon y a quelques années, je devrais peut-être reprendre le footing pour retrouver ses sensations :) Voilà qui peut motiver :)
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