En ce moment je suis dans une période de plans. Vous savez, ce sont vulgairement "les plans q" ou "cul", comme vous vous voulez. Je n'arrive plus à m'engager, ni à projeter mon avenir, ni à rêver. Je vis au jour le jour, au moment présent, au feeling de l'instant. J'ai mon PQR "plan q régulier", qui est encore différent de l'amant. L'amant, c'est celui qu'on rencontre régulièrement, celui pour lequel nous éprouvons des sentiments. Nous ne le connaissons pas seulement que d'un point de vue sexuel. Nous aimons passer du bon temps avec lui. Kévin était un amant. Q était un ami puis un amant puis un petit copain.
Ces derniers jours, A était un PQR. Il me demande sur msn si dans deux semaines à son retour de vacances, nous pourrions entamer quelque chose de sérieux?? Du genre, aujourd'hui pendant deux semaines, on baise qui on veut, puis dans deux semaines le contrat débute. Je l'ai vu à trois reprises. La première fois, c'était purement et simplement pour un plan. Nous savions pas comment nous comporter, car lui comme moi, n'avons pas tant l'habitude de faire ces fameux plans. Je sonne à sa porte. Il l'ouvre (jusque là, tout est normal). Ensuite j'ai la fameuse question à l'esprit : bise ou poignée de mains? Personnellement, la bise ne me gène plus, depuis que J m'a initié sur la place Bellecour (enfin, quelques situations peuvent encore me mettre mal à l'aise).
Nous nous sommes installés sur son canapé. Il a ouvert une bouteille de vin blanc, car Monsieur est un grand amateur de vin. Nous le dégustons et faisons timidement connaissance. Il me fait découvrir la clée à vin (instrument de mesure scientifique qui permet d'optimiser la sélection et de déterminer le temps de garde de vos vins). Ce soir là, le RDV s'est très vite fixé. Pas de paroles en l'air ni de blabla, juste une photo, une adresse, une heure, un numéro de téléphone. Ainsi, nous avons pas mal de choses à nous raconter comme nous nous connaissons pas. Il est encore étudiant. Il me dit qu'il doit rejoindre une amie à la sortie de métro pour lui apporter ses cours. Il souhaite me laisser seul dans l'appartement, mais je préfère l'accompagner si il n'y voit pas d'inconvénient. Au retour, je monte dans l'ascenseur, appuie sur le bouton 6. Me place contre l'une des parois de cette cage de 2m², quand soudain il s'approche de moi, pose sa main sur le haut de ma hanche, puis approche ses lèvres tout doucement et qui viendront rencontrer les miennes. Le premier contact est établit! Le décor est planté.
En moins de quelques secondes, je me retrouve sans pantalon ni sous vêtement dans cette cage qui monte toujours. Il s'empresse de prendre dans sa main cet organe qui se dresse de mon corps. Il le prend dans sa main et le dirige vers sa bouche. Celle ci l'englobe au trois quarts, puis il fait exercer un va et vient qui semble nous procurer réciproquement un moment de plaisir intense. Il se relève, me plaque violament contre le miroir, déboutonne son jean's, et en sort son gros engin en pleine érection. D'une main il m'attrape mes bras qu'il placarde contre la parois, puis me caresse mon fessier avec l'autre. Tout ça m'excite, mais je récris ces dernières lignes purement imaginaires. Après le premier contact sensuel, les portes s'ouvrent, et nous franchissons le grand couloir pour atteindre son appartement. Après ce premier contact, ce début de connaissance depuis une heure que nous sommes ensemble, nous revenons sur le canapé, nous nous entrelaçons, nous nous embrassons plus vigoureusement, plus tendrement, plus longuement, quand il me propose d'aller dormir, enfin d'aller se coucher, car il est tard ... je suis de son avis. La nuit est courte, il est 5h, je dois me lever pour travailler, je lui fais un dernier baiser.
Nous nous revoyons, mardi en soirée, puis la nuit. Il m'a préparé un succulent repas. Cette fois ci encore, il se soumettra. Il me confie que peu de personne le font jouir lorsqu'on le pénètre. Que je suis un des rare ... Il me confie que seul son dernier petit copain le faisait bander en posant simplement une main sur la jambe de son jean's, mais que maintenant je suis le deuxième.
Nous nous revoyons dimanche en soirée, puis la nuit. Cette fois, je me soumettrai. Il m'initie à de nouvelles positions qui, moi, petit novice, ne connaissais pas. Tel un kiropracteur, il jouera de ses bras, de ses mains, en appuyant sur mon corps, mon torse, de sorte, qu'en pleine acte sexuel, il m'étire le corps et me procure un plaisir intense. J'en demande encore, mais le plaisir est si fort, que je ne pourrai me retenir pendant longtemps. Il me confie qu'il ne peut éjaculer dans un préservatif. Une prochaine étape à franchir!!
A quoi se résume la vie d'un gay? baiser?? Serait ce prendre un raccourcis de dire de telles bêtises? D'une, je ne souhaite pas généraliser, mais en regardant les personnes de mon netourage et moi même, je ne me trompe pas de beaucoup ... lol
L'autre jour, en flânant sur Rezog, je trouve un lien. Je clique. On me propose de répondre à une enquête sur la sexualité homosexuelle. Ayant quelques minutes devant moi et intrigué par ce questionnaire, et surtout imaginant, que ceci pourrait m'apporter quelques réflexions, je décide d'y participer. L'une des questions étaient : "Depuis les 12 derniers mois, combien de partenaires sexuels différents avez vous eu?" Bien embêté, je me sens incapable d'y répondre. Serait ce une moyenne de 1 par semaine? Je ne pense pas. Mais peut être que si. Par an, nous allons dire peut être 30 ou peut être plus ... C'est grave docteur?
2 commentaires:
Ton billet n'a pas qu'un côté excitant (la scène dans l'ascenseur!!!). Il pose aussi des questions intéressantes. Mais, excuse-moi, je ne suis pas tout à fait d'accord avec certaines réponses que tu apportes. Je ne peux ni ne veux développer ici. Rendez-vous pour un apéro un des ces soirs, si tu es d'accord pour en parler.
Bises, R.
Salut !!
C'est avec plaisir que nous pourrons échanger!! tu viendras me fêter la bonne année ;-) Je suis conscient que je développe souvent des sujets parlant que d'homosexualité, que je généralise un peu trop vite et qu'on tourne un peu en rond sur mes différents billets...
et le souci également, c'est que je fréquente trop le "milieu gay", que je n'ai donc pas un avis objectif sur le monde homosexuel, et que je me coupe du vrai monde peu à peu, à mon grand regrêt.
Bises, S.
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